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Les fausses confidences

2016

Téléfilms

France

13avis

En adaptant la pièce de Marivaux, qu’il avait montée avec succès, Luc Bondy, disparu en 2015, signe un film à la gracieuse étrangeté. Dans le décor de l’Odéon-Théâtre de l’Europe, un songe enchanteur, avec Isabelle Huppert et Louis Garrel.

Comment un homme et une femme, apparemment peu faits l’un pour l’autre, vont par un jeu subtil de fausses confidences succomber et s’avouer leur amour.
Luc Bondy transforme, le temps d’un tournage, le théâtre de l’Odéon en studio de cinéma. S’emparant des lieux les plus insolites, son film réinvente avec une distribution de rêve et une caméra virtuose – maniée par le grand Luciano Tovoli – la drôlerie et la cruauté du texte de Marivaux.
Une pure émotion de cinéma.

Entre rêveries et rebondissements
Oublier le théâtre pour le cinéma ou inverser les points de vue de la scène et des coulisses pour brouiller les pistes entre réalité et fiction... Intimement familier de la pièce de Marivaux, qu’il avait montée, avec la même formidable troupe de comédiens, à l’Odéon-Théâtre de l’Europe qu’il dirigeait, Luc Bondy revisite avec ce film solaire tout à la fois l’œuvre et l’édifice. Des sous-sols à la terrasse, l'Odéon devient le décor transfiguré d’un suspense amoureux qui oscille avec grâce entre rêveries et rebondissements. Comme voilées d’étrangeté, suspendues entre la langue délicieuse de Marivaux et un aujourd’hui savamment stylisé, ces Fausses confidences réinventent la pièce, alors que les acteurs, Isabelle Huppert et Louis Garrel en tête, insufflent à ce jeu de l’amour et des détours tout leur art nuancé de la comédie et une irrésistible légèreté. L’ultime œuvre de Luc Bondy, disparu en 2015, comme une très élégante invitation à l’imaginaire.

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