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Dans ce pack : Un héros (2021) - Everybody Knows (2018) - Le client (2016) - Le passé (2012) - Une séparation (2010) - A propos d'Elly (2009) - La fête du feu (2007)

Rahim est en prison &agrave; cause d&rsquo;une dette qu&rsquo;il n&rsquo;a pas pu rembourser. Lors d&rsquo;une permission de deux jours, il tente de convaincre son cr&eacute;ancier de retirer sa plainte contre le versement d&rsquo;une partie de la somme. Mais les choses ne se passent pas comme pr&eacute;vu&hellip;

Ghahreman

Asghar Farhadi conf&egrave;re &agrave; ses personnages empathie et justesse et signe un thriller &agrave; l&#39;aura universelle.

Un héros

A l&rsquo;occasion du mariage de sa soeur, Laura revient avec ses enfants dans son village natal au coeur d&rsquo;un vignoble espagnol. Mais des &eacute;v&egrave;nements inattendus viennent bouleverser son s&eacute;jour et font ressurgir un pass&eacute; depuis trop longtemps enfoui.

Asghar Farhadi signe un thriller psychologique virtuose emport&eacute; par un excellent casting.

Everybody Knows

Un incident en rapport avec l&rsquo;ancienne locataire va bouleverser la vie du jeune couple.

Forushande

Contraints de quitter leur appartement du centre de T&eacute;h&eacute;ran en raison d&#39;importants travaux mena&ccedil;ant l&#39;immeuble, Emad et Rana emm&eacute;nagent dans un nouveau logement.

Le client

Lors de son bref s&eacute;jour, Ahmad d&eacute;couvre la relation conflictuelle que Marie entretient avec sa fille, Lucie. Les efforts d&#39;Ahmad pour tenter d&#39;am&eacute;liorer cette relation l&egrave;veront le voile sur un secret du pass&eacute;.

&nbsp;

Thriller psychologique&nbsp; 

Comment avancer dans la vie quand le pass&eacute; s&rsquo;accroche comme une ombre au moindre de ses pas et surtout &agrave; ses nouvelles amours ? La question est brillamment explor&eacute;e, dans son premier film tourn&eacute; en France, par le cin&eacute;aste iranien Asghar Farhadi, r&eacute;v&eacute;l&eacute; en 2009 avec &Agrave; propos d&rsquo;Elly, et couronn&eacute; deux&nbsp;ans plus tard par l&rsquo;Ours d&rsquo;or &agrave; Berlin puis&nbsp;l&rsquo;Oscar du meilleur film &eacute;tranger pour Une s&eacute;paration.

Figur&eacute; par Ahmad (Ali Mosaffa) et Na&iuml;ma, l&rsquo;&eacute;pouse entre la vie et la mort (Sabrina Ouazani), le pass&eacute; opaque qui s&rsquo;invite dans un pr&eacute;sent trouble offre &agrave; B&eacute;r&eacute;nice Bejo, r&eacute;compens&eacute;e par le prix d&rsquo;interpr&eacute;tation f&eacute;minine &agrave; Cannes, et &agrave; Tahar Rahim (Un proph&egrave;te) de donner libre cours &agrave; l&rsquo;intensit&eacute; et &agrave; la puissance de leurs jeux respectifs. Construit comme un thriller psychologique, Le pass&eacute; &eacute;toffe l&rsquo;&oelig;uvre d&rsquo;un cin&eacute;aste ma&icirc;tre dans l&rsquo;art de sonder l&rsquo;&acirc;me humaine, comme le confirmeront ses films suivants&nbsp;: Le client, r&eacute;compens&eacute; par le prix du sc&eacute;nario &agrave; Cannes en 2016, et plus r&eacute;cemment,&nbsp;Everybody Knows, avec Pen&eacute;lope Cruz et Javier Bardem.

Apr&egrave;s quatre ann&eacute;es de s&eacute;paration, Ahmad arrive &agrave; Paris depuis T&eacute;h&eacute;ran, &agrave; la demande de Marie, son &eacute;pouse fran&ccedil;aise, pour proc&eacute;der aux formalit&eacute;s de leur divorce.

Le passé

Mari&eacute;s depuis quatorze ans, Simin et Nader, un couple de la classe moyenne de T&eacute;h&eacute;ran, ont d&eacute;cid&eacute; d&rsquo;&eacute;migrer avec leur fille adolescente, Termeh. Mais alors que les papiers n&eacute;cessaires sont enfin d&eacute;livr&eacute;s, Nader refuse de partir : il veut demeurer aupr&egrave;s de son p&egrave;re, atteint de la maladie d&#39;Alzheimer, qui vit avec eux. Consid&eacute;rant ce revirement comme une trahison, Simin quitte le domicile conjugal. Et r&eacute;solue &agrave; partir co&ucirc;te que co&ucirc;te en emmenant Termeh, elle demande le divorce. Pour s&#39;occuper de son p&egrave;re, Nader engage alors une aide-soignante, Razieh, qui arrive accompagn&eacute;e de sa fillette. Enceinte, la jeune femme a dissimul&eacute; sa grossesse pour obtenir le poste, et a cach&eacute; &agrave; son &eacute;poux, un cordonnier d&eacute;pressif au ch&ocirc;mage, qu&rsquo;elle travaille chez un homme s&eacute;par&eacute; de sa femme. Un jour, prise de douleurs, Razieh laisse le vieux monsieur seul en l&rsquo;attachant sur son lit et Nader le retrouve sans connaissance. Furieux, il la cong&eacute;die. Alors qu&rsquo;elle proteste et qu&rsquo;il la repousse, elle tombe dans l&#39;escalier et fait une fausse couche le soir m&ecirc;me. Son mari intente alors un proc&egrave;s &agrave; Nader... 
 
VERTIGES 
Comme dans <a href="http://boutique.arte.tv/f7266-a_propos_d_elly">&Agrave; propos d&rsquo;Elly</a>, et comme dans la plupart de ses autres films, Asghar Farhadi construit un dispositif &eacute;blouissant, reposant sur l&rsquo;excellence des interpr&egrave;tes, un sens minutieux du d&eacute;tail et sur un sc&eacute;nario vertigineux, qui interroge les notions de mensonge et de justice. Explorant les antagonismes de classe et la complexit&eacute; des liens conjugaux et filiaux, il laisse s&rsquo;exprimer jusqu&rsquo;au bout les points de vue conflictuels qu&rsquo;il met en sc&egrave;ne, montrant que chacun poss&egrave;de sa raison d&rsquo;&ecirc;tre. Parmi ces quatre adultes qui se d&eacute;chirent, tout le monde, au nom de sa propre v&eacute;rit&eacute;, ment d&rsquo;une certaine mani&egrave;re, sous le regard douloureux de deux petites filles - dont l&rsquo;une, Termeh, est interpr&eacute;t&eacute;e magistralement par la propre fille du cin&eacute;aste, Sarina Farhadi. 
Mais si Une s&eacute;paration s&rsquo;enracine dans la r&eacute;alit&eacute; contemporaine de l&rsquo;Iran, il constitue d&rsquo;abord un r&eacute;cit universel, bouleversant, sur la condition humaine. &quot;Ce n&rsquo;est pas seulement la s&eacute;paration d&rsquo;un couple, ou entre les classes sociales. C&rsquo;est la s&eacute;paration que chacun porte en soi, entre ce qu&rsquo;il est et ce qu&rsquo;il aurait r&ecirc;v&eacute; d&rsquo;&ecirc;tre. Il s&rsquo;agit de ce qui s&eacute;pare les &ecirc;tres de leurs r&ecirc;ves&quot;, r&eacute;sume Asghar Farhadi dans le beau documentaire consacr&eacute; &agrave; son film qu&rsquo;ARTE diffuse aussi ce soir.

JODAEIYE NADER AZ SIMIN

Deux couples en crise s&#39;affrontent dans une soci&eacute;t&eacute; iranienne en pleine mutation. Un chef-d&rsquo;&oelig;uvre acclam&eacute; mondialement par la critique et le public, par l&rsquo;auteur d&rsquo;<a href="http://boutique.arte.tv/f7266-a_propos_d_elly">&Agrave; propos d&#39;Elly</a> et du Pass&eacute;.

Une séparation

Une bande de copains, issus des classes moyennes de T&eacute;h&eacute;ran, s&#39;en va passer un joyeux week-end dans une maison lou&eacute;e au bord de la mer Caspienne. Sepideh, qui s&#39;est charg&eacute;e de l&#39;organisation, a invit&eacute; Elly, l&#39;institutrice de sa fille, en esp&eacute;rant que la jeune femme ne sera pas indiff&eacute;rente au charme de leur ami Ahmad, qui sort tout juste d&#39;une rupture. De fait, Sepideh semble avoir vu juste. Mais lorsqu&#39;Elly comprend, aux plaisanteries du groupe, que la rencontre a &eacute;t&eacute; pr&eacute;m&eacute;dit&eacute;e, elle s&#39;effarouche et annonce son intention de partir le lendemain. Le jour suivant, sur la plage, elle dispara&icirc;t, alors que deux enfants &eacute;taient sous sa garde&hellip;

MAESTRIA 
Film limpide et poignant, &Agrave; propos d&#39;Elly tourne tout entier autour du mensonge et du non-dit. Commenc&eacute; sur le ton d&#39;une com&eacute;die insouciante, il s&#39;ach&egrave;ve dans la pure trag&eacute;die, avec son lot d&#39;angoisse, de tension et de remise en cause. Dans ce huis clos qui tient &agrave; la fois du portrait de groupe et de la peinture du couple, la question du rapport entre les sexes et les classes est &eacute;videmment au premier plan, &agrave; travers les gestes et les remarques les plus anodines. Dans l&#39;ambiance festive du d&eacute;but, et l&#39;apparente libert&eacute; qui r&egrave;gne dans le groupe, le poids des conventions sociales semble peu pr&eacute;gnant. Mais avec la disparition de l&#39;&eacute;nigmatique Elly, le changement de ton est brutal : chacun se d&eacute;voile, se r&eacute;v&egrave;le et doit se d&eacute;terminer en fonction de sa place, mouvante et contradictoire. Dans son r&ocirc;le d&#39;entremetteuse prise &agrave; son propre pi&egrave;ge, Golshifteh Farahani (que l&#39;on retrouve &agrave; l&#39;affiche de Poulet aux prunes de Marjane Satrapi, coproduit par ARTE France Cin&eacute;ma) est &eacute;blouissante. Mais elle n&#39;est pas la seule. Le futur r&eacute;alisateur d&#39;Une s&eacute;paration (qui allait rafler &agrave; Berlin, une ann&eacute;e apr&egrave;s &Agrave; propos d&#39;Elly l&#39;Ours d&#39;or du meilleur film et deux ours d&#39;argent pour ses quatre acteurs principaux) d&eacute;montre jusqu&#39;au vertige son sens magistral de la mise en sc&egrave;ne, de la direction d&#39;acteurs, du sc&eacute;nario. Un chef-d&#39;&oelig;uvre.

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DARBAREYE ELLY

Lors d&#39;un week-end au bord de la mer, une jeune femme dispara&icirc;t... Un magistral portrait de groupe dans l&#39;Iran d&#39;aujourd&#39;hui, par l&#39;auteur d&#39;<a href="http://boutique.arte.tv/f9483-separation">Une s&eacute;paration</a>, C&eacute;sar et Oscar du meilleur film &eacute;tranger 2012.

A propos d'Elly

T&eacute;h&eacute;ran, le jour de la f&ecirc;te du feu, qui c&eacute;l&egrave;bre le nouvel an. Rouhi, une jeune fille sur le point d&#39;&eacute;pouser l&#39;homme qu&#39;elle aime, se rend dans une famille qu&#39;elle ne conna&icirc;t pas pour faire le m&eacute;nage. Elle arrive dans un appartement en d&eacute;sordre, couvert d&#39;&eacute;clats de verre et d&eacute;couvre un couple en pleine crise. Mojdeh, l&#39;&eacute;pouse, boulevers&eacute;e, soup&ccedil;onne son mari de la tromper avec une voisine qui tient un salon de coiffure. Dans l&#39;apr&egrave;s-midi, Rouhi se rend d&#39;ailleurs chez cette femme pour se faire &eacute;piler les sourcils et la trouve humaine et chaleureuse.

LE POUVOIR DU MENSONGE 
Troisi&egrave;me film d&#39;Asghar Farhadi, La f&ecirc;te du feu est le premier &agrave; &ecirc;tre sorti en France. Le sc&eacute;nario commence comme celui d&#39;<a href="http://boutique.arte.tv/f9483-separation">Une s&eacute;paration</a> &ndash; l&#39;interaction entre un couple de la classe moyenne en crise et une femme de m&eacute;nage d&#39;un milieu modeste. Plus jeune que le personnage d&#39;Une s&eacute;paration qui, au cours du film, perdait son b&eacute;b&eacute;, Rouhi sortira, elle aussi, chang&eacute;e de cette aventure, mais de fa&ccedil;on diff&eacute;rente. Au fil d&#39;une &eacute;prouvante journ&eacute;e, les grands yeux bruns de cette fianc&eacute;e espi&egrave;gle, qui d&eacute;couvre la place et le pouvoir du mensonge &ndash; un th&egrave;me r&eacute;current chez Farhadi &ndash;, perdront beaucoup de leur candeur. En un jour, elle apprendra les petites libert&eacute;s (le droit de s&#39;&eacute;piler les sourcils sans pr&eacute;venir son mari ou d&#39;aller sans tchador chez la voisine d&#39;en face) et les souffrances de la condition de femme mari&eacute;e. 
Tradition persane interdite avec l&#39;arriv&eacute;e des islamistes au pouvoir, la f&ecirc;te du nouvel an a subsist&eacute;, sous un jour plus violent, en signe de protestation. Des images documentaires de feux, de tirs et d&#39;explosions de p&eacute;tards, tourn&eacute;es pendant ces festivit&eacute;s en Iran, ponctuent le film et alimentent le sentiment d&#39;ins&eacute;curit&eacute; qui le hante. Elles font &eacute;cho au doute qui ronge Mojdeh et &agrave; la vuln&eacute;rabilit&eacute; de tous les personnages f&eacute;minins, dans une soci&eacute;t&eacute; qui ne les &eacute;pargne gu&egrave;re. C&#39;est flagrant quand Rouhi, bien malgr&eacute; elle, se retrouve dehors sans tchador. Tout le talent de sc&eacute;nariste d&#39;Asghar Farhadi appara&icirc;t d&eacute;j&agrave; &agrave; travers des s&eacute;quences ambigu&euml;s et des v&eacute;rit&eacute;s savamment distill&eacute;es tout au long du film. Gr&acirc;ce aussi &agrave; la finesse de l&rsquo;interpr&eacute;tation, on suit ardemment ce roman d&#39;initiation aussi vivant qu&#39;inquiet.

Venue faire le m&eacute;nage chez un couple qu&#39;elle ne conna&icirc;t pas, une jeune fianc&eacute;e se retrouve plong&eacute;e en pleine crise conjugale. Un ardent roman d&#39;initiation superbement orchestr&eacute; par Asghar Farhadi.

La fête du feu

Sept films emblématiques de Asghar Farhadi, réalisateur iranien récompensé dans le monde entier pour ses drames qui sondent les profondeurs de l'âme humaine.

Pack VOD Asghar Farhadi - 7 films

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