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Les oiseaux de papier

France, Iran

1avis

Support physique :

\\// En Sélection officielle Festival de bande dessinée d'Angoulême 2024 //\\ Les Oiseaux de papier est le cinquième livre du dessinateur iranien Mana Neyestani qui s’était fait connaitre en 2012 avec Une métamorphose iranienne. Dans ce nouveau roman graphique, il met en scène un drame haletant au cœur des montagnes du Kurdistan iranien, haut lieu de contrebande dirigé par des bandes mafieuses.

Le Kurdistan iranien se situe au nord-ouest du pays, le long de la frontière avec l’Irak. Dans cette région montagneuse, très pauvre, et connue pour être un haut lieu du trafic de cigarettes, d’alcool ou de vêtements, les habitants sont souvent exploités par des bandes mafieuses pour faire de la contrebande entre les deux pays. Ils empruntent des chemins dangereux à travers les montagnes, chargés de colis de marchandises. Ces contrebandiers sont appelés des kolbars et, chaque année, plusieurs dizaines d’entre eux trouvent la mort, victimes des gardes-frontières iraniens, de mines antipersonnel, d’avalanches ou des hivers rigoureux de la région. 
Dans Les oiseaux de papier, Jalal, dit « l’Ingénieur », est recruté pour participer à l’une de ces expéditions, en compagnie d’autres hommes de son village, tandis que la femme qu'il aime en secret tente d'échapper à son destin. La petite troupe de Jalal entreprend le dangereux périple et un drame se noue entre les membres de l’expédition.

 

L'auteur

Né à Téhéran en 1973, Mana Neyestani a une formation d’architecte. En 1990, il commence sa carrière de dessinateur en travaillant pour de nombreux magazines iraniens. Il devient illustrateur de presse à la faveur de la montée en puissance des journaux réformateurs, en 1999. 
Catalogué ensuite dessinateur politique par les conservateurs, Mana est contraint de faire des illustrations pour enfants. C’est suite à la parution de l’une de ces illustrations, en 2006, qu’il sera emprisonné et finira par fuir son pays, expérience qu’il décrit dans son livre Une métamorphose iranienne.  
De 2007 et 2010, il vit en exil en Malaisie et dessine pour des sites dissidents iraniens, avant de rejoindre la France en 2011. Depuis l’élection frauduleuse de 2009, son travail est devenu un symbole de la défiance du peuple iranien. Il a remporté de nombreuses distinctions, en Iran et à l’international, dont le Prix du Courage 2010 du CRNI (Cartoonists Rights Network International). Il est également membre de l’association Cartooning for Peace et a reçu le Prix international du dessin de presse en 2012. 
Mana Neyestani est réfugié politique en France depuis 2012 et vit à Paris avec son épouse.
 

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