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Le Tombeau d'Alexandre

1992

Histoire du cinéma

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Alexandre Ivanovitch Medvedkine appartient à la première génération des cinéastes soviétiques. Chris Marker compose le portrait de cet homme qui, tout au long de sa vie, a mis ses images au service de la révolution.

A vingt ans, Alexandre Medvedkine s'engage dans la première Armée de Cavalerie rouge. Chargé de soutenir le moral des troupes, il monte des pièces satiriques. Puis, il rejoint le service cinématographique en 1927. Tout d'abord scénariste et assistant réalisateur, il monte et dirige en 1932 le ciné-train : véritable unité de production autonome montée sur rails, le ciné-train parcourt l'immensité russe, portant un regard propagandiste et critique sur les vicissitudes du premier plan quinquennal. Avec, son long-métrage "Le Bonheur" (1934), Medvedkine offre au cinéma soviétique sa première comédie révolutionnaire.

 

Malgré de nombreuses disgrâces, Alexandre Medvedkine continue à réaliser, pendant et après-guerre, de nombreux documentaires et films de montage. En 1971, Chris Marker avait rendu hommage à Medvedkine avec "Le train en marche". Cette fois, il compose son "tombeau", c'est à dire une " composition poétique, oeuvre musicale en l'honneur d'un artiste, d'un grand homme disparu" selon la définition donnée par les dictionnaires. D'archives en entretiens, de fiction en documentaire, de la Russie à l'URSS, de l'URSS à aujourd'hui, c'est ainsi que Chris Marker a conçu son film à la mémoire du dernier des bolcheviks. Un film dans lequel il réinterroge également toute la force subversive de l'imagerie révolutionnaire.

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