Sculptrices, ni muses ni modèles
2017
Beaux-arts
France
Réalisatrice : Emilie Valentin
Auteurs : Emilie Valentin et Tristan Benoit
Producteurs : Ex Nihilo, Arte France
À toutes les époques, les sculptrices ont bravé les interdits pour conquérir leur place. Une réflexion passionnante, jalonnée d'oeuvres sublimes et souvent méconnues.
Dès l'Antiquité grecque, le mythe de Pygmalion a cristallisé une répartition des rôles entre le sculpteur et la muse. Car Pygmalion incarne cet artiste amoureux de Galatée, la statue qu'il a sculptée, corps de femme qui prend vie sous ses yeux, comme voué à exaucer ses désirs. Le message est clair : l'homme est le créateur, la femme, la muse.
Pourtant, depuis toujours, les femmes sculptent, taillent, fondent et frappent. Oubliées, engagées, affranchies, elles connaissent un destin qui relève du parcours du combattant. De Properzia de' Rossi, pionnière de la Renaissance, à Niki de Saint-Phalle et ses monumentales "Nanas", en passant par Camille Claudel et son art tourmenté, Marcello et sa Pythie sensuelle et furieuse, la radicale Jane Poupelet ou encore Germaine Richier, toutes produisent des œuvres dont la puissance ne cesse de surprendre.
Au travers de sublimes images invitant à la contemplation, ce passionnant documentaire fait jaillir des chefs-d'œuvre, parfois oubliés, de l'histoire de l'art. Du XVIe siècle à nos jours, il révèle l'apport considérable des femmes dans la sculpture.
Au-delà de son intérêt historique, la réflexion d'Émilie Valentin et Tristan Benoit porte aussi sur la réappropriation du corps – longtemps façonné par l'imaginaire des hommes – par les femmes. Au fil du temps, elles dessinent des lignes inédites et s'emparent de nouveaux matériaux. Au XIXe siècle, ces artistes comprennent notamment que le nu – qui leur était interdit – constitue un terrain de revendication à conquérir.
Souvent éclipsée par Camille Claudel, Hélène Bertaux, qui a permis l'ouverture de l'École des beaux-arts aux femmes en 1897 puis l'accès au prix de Rome en 1903, s'empare avec virtuosité de ce sujet. Gracieux, énigmatique, androgyne, Psyché sous l'empire du mystère, son nu en bronze, saisit par son extrême beauté.
Par Marie C., le 2 janvier 2017
Muni d 'un scénario solide et pertinent, ce dessin animé divisera par l’étrangeté de son univers. À voir au moins une fois tout de même.
Par Andrea T., le 20 décembre 2016
Un dessin animé original, français (et tchèque) qui plus est, mais malheureusement un peu trop court et pas assez développé pour en faire un réel chef-d'oeuvre. L'animation est bancale mais vu les moyens habituellement alloués à Un dessin animé original, français (et tchèque) qui plus est, mais malheureusement un peu trop court et pas assez développé pour en faire un réel chef-d'oeuvre.Lire la suite
Par Aziz B., le 1er décembre 2016
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