Galerie photo de Puccini, la passion du féminin
Puccini, la passion du féminin
2024
France
Réalisation : Aurine Crémieu
Auteurs : Aurine Crémieu et Romain Pieri
Production : ARTE France, Ma Drogue à Moi
De "Manon Lescaut" à "Madame Butterfly" en passant par "Tosca", cette rencontre avec les héroïnes de Puccini, qui fut l'un des premiers à les faire vivre si puissamment, s'appuie sur ses plus belles arias, commentées avec passion par leurs interprètes.
Longtemps, on les a appelées les "petites femmes" de Puccini. Manon Lescaut, Mimi dans La bohème, la jeune geisha de Madame Butterfly, Tosca, l'esclave Liù de la princesse Turandot… : des héroïnes suspendues au bon vouloir des hommes, qui aiment, souffrent et, souvent, meurent.
Le compositeur, qui se montre en cela très novateur, les met au premier plan et leur insuffle une force et une complexité profondément humaines, exprimées dans la poignante intensité de leur chant. Grâce notamment à leurs arias devenues célébrissimes, ses opéras comptent aujourd'hui parmi les plus joués à travers le monde.
Féminisme
Refermant en beauté la riche année Puccini qui marque le centenaire de sa mort, cette rencontre avec certaines des figures féminines les plus émouvantes du répertoire lyrique s'appuie d'abord sur sa musique, avec les interprétations et les commentaires de grandes divas pucciniennes, filmées sur les scènes de Covent Garden, du Wiener Staatsoper ou du Festival d’Aix-en-Provence, comme Angela Gheorghiu, Ermonela Jaho, Nina Stemme ou Asmik Grigorian. "Même si vous êtes un morceau de bois, vous pleurez", résume cette dernière à propos de l'air "Senza mamma" de sœur Angélique, personnage d’Il trittico ("Le triptyque") qu’elle a eu l’honneur d’incarner.
Avec elles, Aurine Crémieu montre que Puccini, loin de cantonner la femme à un rôle de victime face à des héros masculins souvent lâches, ingrats ou prédateurs, l'exalte et la glorifie. Un féminisme avant l'heure inspiré par sa propre vie amoureuse, évoquée ici au fil d'élégantes séquences tournées à Torre del Lago, la petite ville de Toscane qui fut son port d'attache. Hanté par la culpabilité après le suicide, en 1909, d'une jeune domestique accusée à tort par sa compagne Elvira d'être sa maîtresse, Puccini tentera de sublimer ses tourments par l'art, mais ne parviendra pas à achever Turandot, créé de façon posthume.
Par Marie C., le 2 janvier 2017
Muni d 'un scénario solide et pertinent, ce dessin animé divisera par l’étrangeté de son univers. À voir au moins une fois tout de même.
Par Andrea T., le 20 décembre 2016
Un dessin animé original, français (et tchèque) qui plus est, mais malheureusement un peu trop court et pas assez développé pour en faire un réel chef-d'oeuvre. L'animation est bancale mais vu les moyens habituellement alloués à Un dessin animé original, français (et tchèque) qui plus est, mais malheureusement un peu trop court et pas assez développé pour en faire un réel chef-d'oeuvre.Lire la suite
Par Aziz B., le 1er décembre 2016
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