La vérité sur Bébé Donge - Version restaurée
1951
Patrimoine
France
Réalisation: Henri Decoin
Acteurs: Jean Gabin, Danielle Darrieux, Jacques Castelot, Daniel Lecourtois
Dans son lit d’hôpital, un homme, François Donge, revient péniblement à lui. Sa femme l’a empoisonné, les journaux s’en repaissent, mais il espère recoller les morceaux.
Dix ans plus tôt, ce riche industriel de province et son frère Georges épousaient lors d’une cérémonie commune les sœurs d’Onneville, Jeanne et Élisabeth. Cette dernière, dite "Bébé", rêvait d’amour absolu, tandis que son mari ne vivait que pour les affaires et la compagnie des femmes…
Déliquescence programmée
Ce drame d’Henri Decoin, plus noir encore que le roman de Simenon dont il est tiré, capte en une suite de flash-back raffinés – scandée par les somptueuses fêtes d’anniversaire de mariage des Donge – la désagrégation d’un couple bourgeois condamné par un malentendu originel. "Je croyais qu’elle faisait des manières.
Elle voulait seulement que le don d’elle-même fût total", analyse rétrospectivement François Donge. Rattrapé par une lucidité tardive, le cynique mari volage, auquel Gabin insuffle une bouleversante vulnérabilité, se heurte ainsi au fantôme vêtu de noir de celle qui fut sa femme. Car ces dix années de désillusions et de soumission ont inéluctablement asséché le cœur de la jeune épouse passionnée. Merveilleuse dans ce troublant double rôle, Danielle Darrieux a donné un second souffle à sa carrière – menacée après la Seconde Guerre mondiale – avec ce film puissamment féministe, diffusé ici en version restaurée.
Par Marie C., le 2 janvier 2017
Muni d 'un scénario solide et pertinent, ce dessin animé divisera par l’étrangeté de son univers. À voir au moins une fois tout de même.
Par Andrea T., le 20 décembre 2016
Un dessin animé original, français (et tchèque) qui plus est, mais malheureusement un peu trop court et pas assez développé pour en faire un réel chef-d'oeuvre. L'animation est bancale mais vu les moyens habituellement alloués à Un dessin animé original, français (et tchèque) qui plus est, mais malheureusement un peu trop court et pas assez développé pour en faire un réel chef-d'oeuvre.Lire la suite
Par Aziz B., le 1er décembre 2016
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