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La Nouvelle Vague, une bande à part

2021

Histoire du cinéma

France

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La Nouvelle Vague par elle-même: avec son graphisme en hommage au générique d’Une femme est une femme de Godard, ce documentaire sans commentaire tricote habilement scènes de films, séquences de reportages télévisés et extraits d’interviews de ses principaux protagonistes.    

En 1959, un inoubliable garnement fait Les quatre cents coups devant la caméra d’un débutant nommé François Truffaut et éclabousse de son succès, populaire et cannois, la filmographie naissante d’une bande d’intrépides. 

Le beau Serge de Claude Chabrol, À bout de souffle de Jean-Luc Godard, Paris nous appartient de Jacques Rivette, Le signe du lion d’Éric Rohmer, Adieu Philippine de Jacques Rozier, Cléo de 5 à 7 d’Agnès Varda… : cette déferlante, vite baptisée Nouvelle Vague – une expression inventée par Françoise Giroud dans un article consacrée à la jeunesse –, est l’œuvre d’apprentis réalisateurs qui, pour beaucoup, ont englouti des kilomètres de pellicule à la Cinémathèque française d’Henri Langlois et acéré leur jugement dans les colonnes des Cahiers du cinéma, revue emblématique dont ils ont façonné l’identité.

Manquant d’argent mais pas d’audace, tous, par-delà leurs différences, bousculent les codes et rompent de manière radicale avec la production de l’époque : désireux de montrer la vie telle qu’elle est, ils tournent des histoires simples, en décors naturels. Mais tandis que l’ancienne génération qu’ils ont attaquée sans pitié, fustige l’ennui et la trivialité de ces récits, le public s’en détourne à son tour… et la vague reflue après seulement quelques années.

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