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Gervaise

1956

Patrimoine

France

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Récompenses:

Oscars 1957 - Nomination à l'oscar du meilleur film étranger

BAFTA Awards 1957 - Prix du meilleur film

Mostra de Venise 1956 - Coupe Volpi de la meilleure interprétation féminine

Une jeune blanchisseuse est victime de la fatalité dans un Paris de misère. Un film de René Clément avec Maria Schell, bouleversante. 

Paris, sous le Second Empire. Dans un faubourg populaire vit Gervaise, une jeune blanchisseuse, courageuse au travail et sachant faire face aux misères de l’existence. Abandonnée par Lantier, son amant, elle ne rechigne pas à la besogne pour élever ses deux enfants. Coupeau, un brave ouvrier, aime Gervaise, et celle-ci se décide à l’épouser. La lune de miel est heureuse mais courte. Coupeau est victime d’une chute et Gervaise s’attache à le soigner. Gouget, grand ami du couple, amoureux de la blanchisseuse, lui offre l’argent qui lui permet de s’installer à son compte. Mais Coupeau se met à boire, Gouget est arrêté à la suite d’une grève et Lantier réapparaît... 

 

Émotion
Jamais sans doute l’actrice autrichienne ne fut plus émouvante que dans cette adaptation soignée de L’assommoir de Zola, qui privilégie le rôle central de la blanchisseuse. Avec Nuits blanches de Visconti (1957) et Les frères Karamazov de Richard Brooks (1958), Gervaise est l’un des films qui élevèrent Maria Schell au premier rang des actrices de renommée mondiale. Son prix d’interprétation à la Mostra de Venise en 1956 faisait suite à celui du Festival de Cannes en 1954 pour son rôle dans le beau film d’Helmut Käutner, Le dernier pont. Le reste de la distribution, de François Périer à Suzy Delair, vaut aussi le détour. 

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