Éloge de la laideur
Société
Producteurs : DOC EN STOCK, ARTE FRANCE
Dissertation rêveuse et étayée, ce film va au cœur de notre imaginaire pour rendre à la laideur ses lettres de noblesse.
Dès les premières heures de la vie, la crainte du laid instille son venin. Durant la grossesse, la croyance populaire fourmille ainsi de consignes insolites (par exemple manger du lièvre pour éviter au bébé le bec du même nom). À la naissance, un concert d'éloges attend le nouveau-né, si disgracieux qu'il soit, car dire qu'un bébé est hideux, cela ne se fait pas. De la vie in utero jusqu'à la mort, la réalisatrice nous raconte comment l'opposition beau/laid nous fascine et nous construit. Pourquoi les monstres hantent-ils notre imaginaire ? Comment définir cette beauté qui attire le regard des bébés ? Pourquoi le corps, objet d'admiration durant la petite enfance, est-il considéré comme la pire des abjections pendant l'adolescence ? Des sociologues, un historien, des romanciers et un chirurgien esthétique répondent, analysent et dédramatisent la laideur. Car si nous la fuyons, elle finit toujours par nous rattraper, au moment de la vieillesse, bien sûr, mais aussi au cours de la sexualité où, enfin, on accepte le corps tel qu'il est. Jouant avec une imagerie riche (gravures anciennes, marionnette, ombres chinoises) et de nombreuses références littéraires, filmant le corps dans tous ses états (jeune, flétri, en voie de décomposition), ce documentaire donne l'impression de débusquer la laideur, cette part d'ombre, au cœur de notre inconscient, à la manière d'un conte de fées.
Par Marie C., le 2 janvier 2017
Muni d 'un scénario solide et pertinent, ce dessin animé divisera par l’étrangeté de son univers. À voir au moins une fois tout de même.
Par Andrea T., le 20 décembre 2016
Un dessin animé original, français (et tchèque) qui plus est, mais malheureusement un peu trop court et pas assez développé pour en faire un réel chef-d'oeuvre. L'animation est bancale mais vu les moyens habituellement alloués à Un dessin animé original, français (et tchèque) qui plus est, mais malheureusement un peu trop court et pas assez développé pour en faire un réel chef-d'oeuvre.Lire la suite
Par Aziz B., le 1er décembre 2016
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