Récemment divorcée, Doris, la quarantaine, vit à Amsterdam avec ses deux grands ados : Willem, son fils aîné, et Tine, sa cadette.

Sans emploi, et alors qu’elle a du mal à boucler les fins de mois, elle réalise qu’au mitan de sa vie elle n’a accompli aucun des projets qui lui tenaient à cœur, et que si elle ne se reprend pas en main elle finira seule. Tandis que son ex-mari part travailler à l’étranger avec sa nouvelle compagne, Doris se prend à rêver de Tim, son meilleur ami depuis toujours.

Quand ce dernier lui propose un week-end de camping avec ses enfants pour fêter son anniversaire et lui changer les idées, Doris essaie, en vain, de lui confier ses sentiments naissants. Mais Tim saisit l’occasion pour lui annoncer qu’il se sent enfin prêt à tourner la page du célibat. L’heureuse élue s’appelle Lynn, et, comme lui, travaille à la télévision…

La voie du bonheur 

Titillée par ses rêves romantiques, tout droit sortis des romans de Jane Austen, et bien décidée à lutter contre un lancinant sentiment d’échec, Doris s’accroche pour trouver la voie du bonheur. Cinq ans après avoir été la vedette d’une série télé à succès aux Pays-Bas, cette irrésistible Bridget Jones à la sauce batave prend un nouvel envol dans un long métrage où l’humour, qui naît autant des maladresses que des malentendus, se conjugue à une farouche joie de vivre.

Interprété par l’actrice Tjitske Reidinga, une célébrité dans son pays, un délicieux feel-good movie dont on sort, comme son héroïne, agréablement ragaillardi.