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Le Coelacanthe

2011

Vie sauvage

204avis

Récompenses:

Pariscience 2014 : Prix du Public et Prix Buffon 

Dans le sillage d’une expédition scientifique emmenée par le biologiste marin Laurent Ballesta, une fascinante plongée en eaux profondes sur les traces d’un animal légendaire.

En 1938, alors qu’on ne le connaissait qu’à l’état de fossile, un cœlacanthe est découvert en Afrique du Sud dans les filets d’un pêcheur. Depuis, il n’a cessé d’alimenter les fantasmes des chercheurs. Cette insaisissable créature, dont on dit qu’elle n’aurait pas évolué depuis 65 millions d’années, détient-elle le secret le passage à la marche terrestre ? Son étude permettra-t-elle d’expliquer pourquoi, il y a 360 millions d’années, des poissons sont sortis des eaux pour donner naissance aux vertébrés terrestres et donc à l’homme ? En 2010, un biologiste marin et plongeur hors pair, Laurent Ballesta, réalise les premières photographies du cœlacanthe dans son écosystème. Il prend alors contact avec Gaël Clément, paléontologue au Muséum d’histoire naturelle de Paris. Trois ans plus tard, plongeurs et chercheurs posent leur matériel au camp de base de Sodwana, en Afrique du Sud. Au programme de leur projet Gombessa, six semaines de plongées extrêmes à plus de cent mètres de profondeur, pour tenter de filmer le cœlacanthe grâce à une caméra à deux têtes appelée girafe, prélever son ADN et marquer un sujet avec une balise reliée à un satellite...

Mystères des abysses

Avec son indéniable talent de conteur, sa propension à poétiser le monde sous-marin et ses références footballistiques – il cite l’entraîneur de Manchester United ! –, Laurent Ballesta nous immerge dans une palpitante aventure scientifique et humaine sur les traces d’un animal mythique. Il relate le quotidien de l’expédition entre franche camaraderie et professionnalisme à toute épreuve, moments d’exaltation et phases de découragement – les cœlacanthes ont fui la zone de recherche pendant plus d’une semaine en raison de l’augmentation de la température des eaux, avant de réapparaître le dernier jour. Mais surtout, il nous entraîne dans des plongées vertigineuses – qui nécessitent quatre à cinq heures de décompression dans le désert océanique – à la conquête des beautés et des mystères des abysses. En témoignent les images hypnotiques du cœlacanthe évoluant paisiblement dans son milieu naturel.

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