La clinique du docteur Blanche
Téléfilms
Scénario : Fatiha Dahmani, Sarah Lévy, Daniel Tonachella
Acteurs : Stanley Weber (Émile Blanche), Grégoire Leprince-Ringuet (Jules), Philippe Laudenbach (Esprit Blanche)
Producteur : ARTE France, Pampa Production, avec la participation de France Télévisions, du Centre national du cinéma et de l'image animée, de TV5 Monde
Au milieu du XIXe siècle, Émile Blanche, aliéniste comme son père, prend sa succession et s’essaie à de nouvelles méthodes. Un téléfilm, inspiré et porté par ses acteurs, qui restitue les débats de la psychiatrie de l’époque.
Étudiant en psychiatrie, Émile Blanche finit son internat à l'hôpital de la Salpêtrière sous l'autorité du Professeur Leuret, aliéniste aux méthodes brutales et fervent opposant à son père, Esprit Blanche. Ce dernier a créé un asile que son fils est amené à reprendre. Cet établissement d'un genre nouveau a été établi sur le modèle d'une pension de famille et voit de nombreux patients renommés venir s'y faire soigner : Charles Gounod, Théo Van Gogh, Guy de Maupassant et Gérard de Nerval, ami et patient de la famille. Entre désir d'émancipation et volonté de soigner les malades avec humanité, Émile lance un défi à son professeur : soigner Saturnin, un patient souffrant d'aphasie, en dehors de l'institution publique, dans la clinique familiale.
Peines de cœur
Inspiré par l’histoire du docteur Émile Blanche, ce téléfilm retrace un épisode de la psychiatrie en France, avant la révolution freudienne. Deux écoles s’y affrontent, les tenants de méthodes radicales et violentes d’enfermement d’un côté et ceux, comme le jeune médecin et son père, qui privilégient -avec prudence- l’accompagnement thérapeutique, de l’autre. Entre Gérard de Nerval, pensionnaire obsédé par un retour en Orient, un vieux ministre accroché du matin au soir à une balançoire et un prince en exil, l’atmosphère de la célèbre clinique de Passy au XIXe siècle est reconstituée avec soin. Stanley Weber campe avec une émouvante justesse ce médecin humaniste tâtonnant, multipliant les expériences, qui peine à traiter son malade, comme à conquérir le cœur de la jeune Félicie qui l’assiste. De fait, portée par un souffle romanesque, la fluidité de la mise en scène, signée Sarah Lévy (Au crépuscule des temps, Little Wenzhou) s’appuie sur une distribution impeccable, de Grégoire Leprince-Ringuet dans l’ami Jules, à Bruno Lochet, sous les traits de l’auteur des Filles du feu, lequel réussira in fine à entrer en communication avec Saturnin par la seule grâce de la poésie.
Par Marie C., le 2 janvier 2017
Muni d 'un scénario solide et pertinent, ce dessin animé divisera par l’étrangeté de son univers. À voir au moins une fois tout de même.
Par Andrea T., le 20 décembre 2016
Un dessin animé original, français (et tchèque) qui plus est, mais malheureusement un peu trop court et pas assez développé pour en faire un réel chef-d'oeuvre. L'animation est bancale mais vu les moyens habituellement alloués à Un dessin animé original, français (et tchèque) qui plus est, mais malheureusement un peu trop court et pas assez développé pour en faire un réel chef-d'oeuvre.Lire la suite
Par Aziz B., le 1er décembre 2016
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