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Christine

1958

Romance

France, Italie

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Un mélo romantique, plus trouble qu’il n’y paraît, à l’origine de l’idylle entre la "petite fiancée de l’Europe", Romy Schneider, et un jeune premier nommé Alain Delon.

Vienne, 1906. Le jeune lieutenant des dragons Franz Lobheiner est l’amant d’une femme mariée, la baronne Lena Eggersdorf. Insatisfait de cette liaison, il peine néanmoins à y mettre fin. Lors d’une soirée en compagnie de son ami Theo, il rencontre deux charmantes jeunes filles, la pétillante et délurée Mizzie, et la sage et tendre Christine. Franz s’éprend de cette dernière et souhaite l’épouser. Mais il lui faut d’abord rompre avec sa maîtresse.

 

Lorsqu’elle tourne Christine en 1958, Romy Schneider, âgée de 20 ans, est déjà une vedette du cinéma, après le succès de la saga des Sissi au-delà des frontières de l’Autriche, qui lui vaut le titre de "petite fiancée de l’Europe". Étrangement, elle reprend ici le rôle de sa mère, Magda Schneider, dirigée un quart de siècle auparavant par Max Ophuls dans Liebelei, titre de la pièce de théâtre d’Arthur Schnitzler qui a inspiré les deux films. Fastes mélancoliques de Vienne, bals et uniformes à épaulettes, façades impériales et secrets d’alcôve… : la romance sucrée entre le jeune officier volage et la douce Christine s’achève en mélo tragique et follement romantique dans cette version joliment mise en scène par Pierre Gaspard-Huit. Mais si l’émotion affleure à l’image dès la rencontre entre les deux beaux héros et si la sensualité perce à travers le décorum, c’est que Romy, comme Christine, succombe au regard bleu acier et au sourire enjôleur de son partenaire, Alain Delon, deux ans avant Plein soleil, qui les réunira à nouveau à l’écran. À la fin du tournage, elle le suit à Paris, au grand dam de sa famille et de ses admirateurs. Par l’entremise de l’acteur, elle fait la connaissance de Luchino Visconti, qui lui offre un premier rôle ambigu dans un des sketches de Boccace 70. Tournant décisif dans sa carrière, Christine, plus trouble qu’il n’y paraît, symbolise l’adieu à Sissi.

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