Au rectorat de la Martinique, Christian Hauvette a imaginé une climatisation naturelle par le vent, l'alizé traversant le bâtiment de part en part. Appliquer une climatisation traditionnelle à quelque 6 000 m2 de bureaux relevait de la prouesse technique. Pour le bâtiment du rectorat de la Martinique, Christian Hauvette, Grand Prix d'architecture 1991, s'est inspiré des jalousies martiniquaises.A l'entrée, d'énormes volets de métal forment un mur qui s'ouvre chaque matin pour laisser entrer l'alizé en même temps que les gens (c'est aussi l'entrée principale du rectorat). Une trouvaille d'architecte qui consiste à utiliser les circulations normales du bâtiment comme conduits de ventilation naturelle. Une fois entré, le vent traverse les cloisons composées de persiennes en bois. Puis, il ressort par les baies vitrées de la façade opposée constituée de milliers de lames de verre mobiles. Il revient à chacun d'en régler l'ouverture pour contrôler le courant d'air de son bureau...