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À peine j'ouvre les yeux
2015
Drame
Tunisie
Récompenses:
Mostra de Venise 2015 – Prix du public, Label Europa Cinéma du meilleur film européen
Réalisation : Leyla Bouzid
Scénario : Leyla Bouzid, Marie-Sophie Chambon
Acteurs : Baya Medhaffar, Ghalia Ben Ali, Montassar Ayari, Lassaad Jamoussi, Aymen Omrani
Une toute jeune et talentueuse chanteuse de rock perd ses illusions dans un Tunis sous tension... Sensuel et nerveux, le premier long métrage de la réalisatrice tunisienne Leyla Bouzid ("Une histoire d’amour et de désir", 2021).
Tunis, 2010. À 18 ans, Farah, bac en poche, croque la vie, pleine d’espoirs et de désirs. Si sa mère, infirmière, la destine à des études de médecine, elle est plus tentée par la psychologie, avec l’assentiment de son père ingénieur, relégué loin de la capitale pour avoir refusé de prendre sa carte du parti de Ben Ali. Mais en ce début d’été, Leyla a la tête ailleurs. Fraîchement choisie comme chanteuse d’un groupe de rock, elle découvre l’amour, la création et la transgression auprès de Borhène, oudiste et auteur-compositeur. Une euphorie troublée par le conflit avec sa mère et un climat politique délétère.
Forces antagonistes
Avec ce premier long métrage en état de grâce, Leyla Bouzid (Une histoire d’amour et de désir) imprimait déjà la marque de son cinéma, entre énergie brute et maîtrise virtuose de la caméra. À travers les passions et tourments de sa puissante héroïne (la solaire Baya Medhaffar), la réalisatrice brosse le portrait d’une génération dont les rêves de liberté se fracassent contre les murs policiers du régime agonisant de Ben Ali, en même temps qu’ils se perdent dans les errements d’une société déchirée par des forces antagonistes. Si Farah, qui trouve sa place dans un groupe de rock aux membres issus de la bourgeoisie, est grisée par le pouvoir de la création, le bohème Borhène, dont elle s’éprend, tente malgré tout de redéfinir le territoire de son émancipation. Dans ce cruel apprentissage des nuances, qui va la conduire brièvement en enfer, la jeune rebelle comprend aussi que sa mère, inquiète et répressive, cherche d’abord à la protéger de désillusions qu’elle-même a éprouvées. Emmenée par la superbe musique du groupe, entre rock alternatif et tradition, signée Khyam Allami, une plongée sensuelle et sans angélisme dans la Tunisie de l’avant-Révolution du jasmin, qui garde toute son acuité.
Par Marie C., le 2 janvier 2017
Muni d 'un scénario solide et pertinent, ce dessin animé divisera par l’étrangeté de son univers. À voir au moins une fois tout de même.
Par Andrea T., le 20 décembre 2016
Un dessin animé original, français (et tchèque) qui plus est, mais malheureusement un peu trop court et pas assez développé pour en faire un réel chef-d'oeuvre. L'animation est bancale mais vu les moyens habituellement alloués à Un dessin animé original, français (et tchèque) qui plus est, mais malheureusement un peu trop court et pas assez développé pour en faire un réel chef-d'oeuvre.Lire la suite
Par Aziz B., le 1er décembre 2016
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