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2017

Drame

France

24avis

Récompenses:

Festival de Cannes 2017, Compétition officielle : Grand Prix du jury

Cérémonie des César 2018 : Meilleur film

Par Robin Campillo, la chronique incandescente du combat d’Act Up contre le sida dans les années 1990.

  Paris, au début des années 1990. Le virus du sida tue depuis dix ans. Le mouvement Act Up multiplie les actions coups de poing pour alerter les consciences et accélérer la recherche médicale. Nathan intègre l’association, composée d’homosexuels et d’hétérosexuels, de femmes et d’hommes, d’hémophiles contaminés et de mères de séropositifs. Il découvre un monde où s’entrechoquent débats politiques et querelles passionnelles, solitude et euphorie collective, accablement et pulsions de vie. Miraculeusement épargné par le VIH, Nathan s’éprend de Sean, un militant révolté dont la combativité se heurte peu à peu à la progression de la maladie. 

Génération sacrifiée 
Inspiré de son vécu personnel au sein d’Act Up Paris, le réalisateur Robin Campillo (Les revenants, Eastern Boys) radiographie les débuts de l’association lorsque le virus du sida décimait une génération dans l’indifférence quasi générale. Des fameuses "RH" – les réunions hebdomadaires où se discutent slogans et actions à venir – aux happenings musclés en passant par les soirées clubbing où les corps s’entremêlent dans une transe exutoire, il dépeint une jeunesse animée par une soif de vivre et cherchant à ralentir la mort qui approche sans renoncer au plaisir charnel. Fresque politique au réalisme fiévreux et aux incursions allégoriques, ce film, chronique d'une bataille collective contre la stigmatisation de la société, l’inertie des gouvernements et des labos pharmaceutiques, transcende aussi l’intime en portraiturant un amour contrarié par la maladie entre un séronégatif introverti – joué par le tendre Arnaud Valois – et un séropositif impétueux – incarné par  le fougueux Nahuel Pérez Biscayart. Portée par un casting magistral avec, entre autres, Adèle Haenel, Aloïse Sauvage, Antoine Reinartz en militants dopés à l’adrénaline, une ode à la mémoire d’une génération sida sacrifiée. 

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