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Un témoin dans la ville

1959

Patrimoine

France, Italie

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Après avoir assassiné le meurtrier de sa femme, un homme (Lino Ventura) traque dans les rues de Paris le chauffeur de taxi qui pourrait l'identifier. Un excellent et singulier polar signé Édouard Molinaro. 

Assassin de sa maîtresse, qu’il a jetée d’un train en marche, l’industriel Pierre Verdier a bénéficié d’un non-lieu, faute de preuves. Une nuit, Ancelin, le mari trompé de la victime, est venu se faire justice lui-même. Après avoir maquillé son forfait en suicide, il tombe nez à nez, dans la rue, avec le chauffeur du taxi qu’avait commandé Verdier. Le lendemain, Ancelin entreprend de retrouver ce témoin gênant, brave type amoureux d’une opératrice radio de sa compagnie, afin de l’éliminer…

 

Adapté d’un roman de Boileau-Narcejac, "Un témoin dans la ville" se distingue de l’abondante production policière de l’époque par son ton et son style singuliers. S’il évoque l’univers de Clouzot et de Hitchcock, ce polar annonce aussi les "gialli", polars bien noirs en vogue dans l’Italie des années 1960 et 1970. Bercé par le jazz de Barney Wilen, le récit débute comme se terminent de nombreux thrillers, avec une vengeance et l’enchaînement de deux meurtres aussi parfaits qu’inattendus. S’ensuit une filature, prétexte à des scènes quasi documentaires de la nuit blanche parisienne : clients de night-clubs, alcooliques, soldats américains, prostituées et, bien sûr, les “radio-taxis”, qui se trouvent au cœur de l'intrigue. Coproduction oblige, ce film typiquement parisien, au style réaliste, fait appel à des acteurs italiens : Franco Fabrizi en chauffeur traqué et Sandra Milo en standardiste éprise de lui. Lino Ventura, capable de susciter la sympathie du spectateur malgré sa détermination criminelle, démontre une fois de plus sa subtilité derrière sa carrure d’athlète. 

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