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Un homme est mort

1973

Patrimoine

France

0avis

Une saisissante virée en Amérique par Jacques Deray, avec Jean-Louis Trintignant en chasseur devenu proie.  

Criblé de dettes de jeu, Lucien Bellon, un tueur à gages français, accepte une mission à Los Angeles, où il doit éliminer le milliardaire Victor Kovacs, qui a bâti sa fortune sur le racket. Mais Lucien se fait voler son passeport, ce qui l’empêche de reprendre l’avion. Il s’aperçoit alors qu’un autre tueur, américain, est à ses trousses.  

Beauté froide 


Affirmer que Jacques Deray reste ici en terrain connu (le film de genre) ne serait pas tout à fait exact. Le réalisateur de Borsalino (dont il tournera la suite, Borsalino and Co., juste après Un homme est mort) pose en effet pour la première fois ses valises en Amérique, maison mère des grands maîtres du polar. Une parentèle prestigieuse à laquelle il a l’intelligence de ne pas se mesurer frontalement, imprimant au récit son propre style, épuré et non dénué d’une certaine lenteur introspective. Cette approche très personnelle lui permet de se confronter à la tentaculaire mégalopole californienne et à sa beauté froide, ainsi qu'aux sentiments d’infini et de solitude qu’elles génèrent. Chasseur devenu proie, Jean-Louis Trintignant (finalement préféré à Lino Ventura) est l’œil du spectateur dans cet univers inconnu et hostile. Sa confrontation avec Roy Scheider, un autre acteur de classe mondiale, constitue bien entendu le pivot narratif du film et s'avère aussi délectable que percutante.

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