Syngué Sabour - Pierre de patience
2013
Drame
Afghanistan, Allemagne, France
Récompenses:
César 2014 - Nommination au César du meilleur espoir féminin pour Golshifteh Farahani
Réalisation : Atiq Rahimi
Scénario : Atiq Rahimi, Jean-Claude Carrière, d'après le roman éponyme d'Atiq Rahimi
Avec : Golshifteh Farahani, Hamidreza Javdan, Hassina Burgan
Production : The Film, Studio 37
Dans Kaboul en guerre, une femme veille son mari dans le coma et lui confie ses rêves fracassés... Un huis clos vertigineux, porté par une époustouflante Golshifteh Farahani.
Allongé dans un salon, un homme, blessé par balle à la nuque pour avoir voulu laver son honneur, est plongé dans le coma. Son épouse, plus jeune, le veille, alors que dehors, Kaboul est en proie à la guerre civile, aux milices rivales des moudjahidins et aux trafiquants. Le mollah a promis à la femme qu'il guérirait si elle priait ardemment. Mais la résurrection tarde et elle s'aventure peu à peu à briser le mur des tabous, en se confiant à ce mari, combattant de Dieu contraint au silence, qui ne l'avait jusque-là jamais écoutée.
En adaptant son roman éponyme (Prix Goncourt 2008) avec son ami Jean-Claude Carrière, Atiq Rahimi met en scène un huis clos vertigineux dans un Kaboul crépusculaire. Dans la mythologie perse, la syngué sabour est une pierre magique à laquelle on confie ses douleurs intimes, avant qu'elle n'éclate pour délivrer le confident de ses peines. C'est à ce rôle que la jeune femme soumet son vieux mari inerte aux yeux grands ouverts, entre bombardements et allers-retours à la maison close de sa tante, où elle trouve refuge avec ses deux petites filles. Rêves fracassés, espoirs déçus, peurs et frustrations... : dans un torrent de mots, elle lève le voile sur le fil ténu de sa vie, des brimades de son père à son mariage avec cet homme, héros absent et amant maladroit, qui ne la regardait pas, s'emparant fébrilement du Coran quand elle s'entend franchir d'interdites frontières. Pour incarner les nuances de cette force vibrante et ces fragilités, il fallait une comédienne habitée. D'une justesse bouleversante de bout en bout, Golshifteh Farahani, maintes fois récompensée, porte ce portrait de femme humiliée en voie d'émancipation bien au-delà du réquisitoire sur la condition féminine, vers un magistral cri de liberté.
Par Marie C., le 2 janvier 2017
Muni d 'un scénario solide et pertinent, ce dessin animé divisera par l’étrangeté de son univers. À voir au moins une fois tout de même.
Par Andrea T., le 20 décembre 2016
Un dessin animé original, français (et tchèque) qui plus est, mais malheureusement un peu trop court et pas assez développé pour en faire un réel chef-d'oeuvre. L'animation est bancale mais vu les moyens habituellement alloués à Un dessin animé original, français (et tchèque) qui plus est, mais malheureusement un peu trop court et pas assez développé pour en faire un réel chef-d'oeuvre.Lire la suite
Par Aziz B., le 1er décembre 2016
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