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Susanne Valadon

Beaux-arts

France

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Un roman graphique de Flore Mongin et Coline Naujalis

Exposée dans les musées du monde entier et révérée comme une authentique pionnière, encore méconnue en France : voici Suzanne Valadon, artiste peintre  célébrée de son vivant et que l’histoire de l’art a trop longtemps éclipsée.  Le centre Pompidou lui consacre une grande rétrospective (15 janvier – 30 juin 2025).  

Rien ne prédisposait la Valadon à une vie d’artiste. Née de père inconnu, la petite Marie-Clémentine trace ses premiers dessins au charbon sur les trottoirs de Montmartre, dans les ruines fumantes de la Commune. Jeune fille, elle se fait appeler Maria et devient modèle pour les grands noms de son temps – Toulouse-Lautrec et Renoir la peignent, Erik Satie en tombe fou amoureux. Mais Maria n’a pas vocation à demeurer une muse : durant ses heures de pose, elle observe les hommes qui la peignent et perfectionne sa technique sur son temps libre. Pour elle, peindre n’est pas qu’une affaire de passion, c’est une question de survie quand, dans le Paris de la Belle Époque, les femmes de son rang meurent à la tâche…

Dans ce roman graphique, et au travers d’un documentaire pour ARTE, Flore Mongin et Coline Naujalis retracent l’itinéraire hors norme d’une artiste d’une incroyable modernité, dont la vie apparaît comme une succession de frasques romanesques, de rencontres et de coups du sort. S’y révèle une Suzanne Valadon affranchie des conventions ou de la peur du scandale, ne vivant que par et pour son art, déterminée à ce que sa condition féminine et même maternelle n’entrave pas sa vocation de créatrice absolue. 

L’histoire et l’œuvre de Valadon entrent en résonnance avec les questionnements de la société d’aujourd’hui : comment Suzanne s’est-elle mobilisée pour obtenir le droit d'être une créatrice à part entière, et ce, à une période profondément marquée par les inégalités entre les sexes ? Comment, à l’image d’autres femmes artistes, a-t-elle gagné de haute lutte le droit d’être exposée et reconnue pour être finalement mise de côté par les gardiens du temple ? Comment a-t-elle été oubliée au profit de son fils, le peintre Maurice Utrillo, qu’elle a elle-même formé ? Comment a-t-elle été redécouverte, peu à peu, grâce à une démarche plus large visant à rendre aux femmes leur juste place dans l’histoire de l’art ?
 

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Productrice, réalisatrice de documentaires et de grands reportages pour la télévision, Flore Mongin travaille sur les sujets de société et de culture. Elle a signé un essai, Féminité, maternité, précarité, aux éditions Flammarion.

Diplômée de l’école Estienne, Coline Naujalis est une artiste à la fois photographe, illustratrice et motion designer indépendante.

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