à ne pas rater
à ne pas rater
à ne pas rater
à ne pas rater
à ne pas rater

Les rêves dansants, sur les pas de Pina Bausch

2010

Beaux-arts

Allemagne

18avis

Des adolescents interprètent une des plus célèbres pièces de Pina Bausch sur la quête amoureuse. Vus des coulisses, naissance d'une passion et premiers émois dansés.

Les rêves dansants est d'abord le film d'un émouvant paradoxe : les dernières images et l'ultime interview de Pina Bausch avant sa disparition en juin 2009 la montrent en compagnie de lycéens découvrant la danse et ses exigences. Un bain de jouvence et un retour aux sources, où la célèbre chorégraphe se retrouve avec une évidente tendresse face à la fraîcheur et la timidité de débutants. En 2008, des adolescents de la région de Wuppertal répètent Kontakthof, une de ses plus célèbres pièces montée en 1978 puis reprise avec des amateurs en 1999 dans une version "pour dames et messieurs de plus de 65 ans". Avec des jeunes gens, l'enjeu est diamétralement opposé : Kontakthof évoque l'amour et ses violences, la découverte de l'autre et l'attirance des corps… Exactement ce que vivent les apprentis danseurs avec l'intensité des premières fois. "Pour moi, la danse est une terre inconnue", confesse l'un d'eux. Cette double découverte, celle de la vie synchrone avec celle de la danse qui la transcende, est le véritable enjeu du film, qui s'attache avant tout aux répétitions. La timidité des uns, la hardiesse des autres, les pudeurs qui hésitent à s'affranchir composent à elles-seules un ballet d'une grâce infinie. La présence bienveillante et sans condescendance de Pina Bausch (et de deux anciennes pensionnaires de sa troupe) pousse les élèves à se dépasser sans traumatisme. Loin des séquences-phare de Billy Elliott, qui semblent avoir marquées tout une génération, c'est la naissance d'une passion que les caméras des Rêves dansants parviennent à capter.


" "Les Rêves dansants" est donc un film salutaire qu'il faut voir, mais encore largement montrer. " Adrien Gombeaud - Positif" La vraie beauté du documentaire tient dans sa façon de maintenir tout du long deux films en parallèle, l'un sur la danse, l'autre sur l'adolescence, qui se fondent avec beaucoup de grâce. "
Nicolas Truffinet - Chronic'Art.com

Vous aimerez peut-être aussi...