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Une sélection de portraits des grandes figures qui ont inspiré et façonné l'univers de la mode.

Deux fois par an, les images de ses d&eacute;fil&eacute;s, souvent organis&eacute;s dans des d&eacute;cors champ&ecirc;tres, inondent les magazines et les r&eacute;seaux sociaux. Le 26 juin 2023, le styliste marque une nouvelle fois les esprits en pr&eacute;sentant sa nouvelle collection dans les jardins du ch&acirc;teau de Versailles. Pour l&#39;occasion Lo&iuml;c Prigent retrace le parcours de Simon Porte Jacquemus &agrave; travers dix ann&eacute;es d&#39;archives, de ses d&eacute;buts &agrave; la derni&egrave;re ligne droite avant le d&eacute;fil&eacute;.

Simon Porte Jacquemus n&#39;a pas 20 ans quand il fonde sa marque de luxe, Jacquemus. Aujourd&#39;hui, &agrave; 33 ans, il en est toujours le directeur artistique.

Jacquemus, le prince Soleil

1945. Pierre Balmain cr&eacute;e sa maison et r&eacute;enchante la France d&rsquo;apr&egrave;s-guerre sur le th&egrave;me &quot;Paris est une f&ecirc;te !&quot;. Chic et extravagance. Aujourd&rsquo;hui, son digne h&eacute;ritier, Olivier Rousteing, surdou&eacute; de 28 ans, r&egrave;gne sur les collections, avec un leitmotiv, &quot;&eacute;blouir&quot; malgr&eacute; les crises, pour de ferventes adeptes dont sa muse Rihanna. Cuir, raphia, rotin, plastique : le magicien cr&eacute;e, en tours et d&eacute;tours de mains, des robes du soir aux bustes sur&eacute;lev&eacute;s pour femmes &agrave; la silhouette conqu&eacute;rante. Pulls en fourrure, fourreau en cordage, recolori&eacute; au feutre jaune pendant trois jours : entre passementerie et copi&eacute;s-coll&eacute;s tendance, la ligne Balmain triomphe toujours, m&ecirc;me si Constance Jablonsky, top en vogue, s&rsquo;&eacute;vanouit, le corps (un peu trop) serr&eacute; par une de ses ceintures. 
 
Couloir de la gloire 
Une fois encore, Lo&iuml;c Prigent a plant&eacute; ses cam&eacute;ras agiles dans les coulisses survolt&eacute;es de la mythique maison avant un d&eacute;fil&eacute;. Des ateliers &agrave; l&rsquo;H&ocirc;tel de Ville de Paris, &eacute;crin &eacute;lu du fashion show Balmain, en passant par le &quot;couloir de la gloire&quot; o&ugrave; les mod&egrave;les sont sacr&eacute;s, premi&egrave;re d&rsquo;atelier, couturiers, assistants et stagiaires partagent passion et savoir-faire, raffinements et ultimes bricolages. Une petite tour de Babel, pleine d&rsquo;&eacute;motions, o&ugrave; Serbe, Croate, Italien, Japonais ou Am&eacute;ricain &oelig;uvrent de concert et de tout-c&oelig;ur pour la c&eacute;r&eacute;monie, orchestr&eacute;e par le g&eacute;nial prodigue. Laquelle d&eacute;bute, comme il se doit, dans l&rsquo;hyst&eacute;rie avec cinquante minutes de retard, et s&rsquo;ach&egrave;ve par une ovation.

La ligne Balmain

Comment le surdou&eacute; Olivier Rousteing, 28 ans, r&eacute;invente les fondamentaux de la mythique maison Balmain. Une visite des coulisses survolt&eacute;es d&rsquo;avant-d&eacute;fil&eacute;, sign&eacute;e Lo&iuml;c Prigent.

Comment comprendre un g&eacute;nie comme Alexander McQueen ? Avec son style inimitable (une narration enlev&eacute;e et un regard tr&egrave;s aiguis&eacute; sur les d&eacute;tails qui font sens), Lo&iuml;c Prigent retrace l&#39;&eacute;bouriffante carri&egrave;re du designer anglais, brusquement interrompue par son suicide, en f&eacute;vrier 2010. Le testament d&rsquo;Alexander McQueen explore ses trois derniers d&eacute;fil&eacute;s et r&eacute;v&egrave;le leur extraordinaire processus de cr&eacute;ation. Un an avant sa mort, Alexander McQueen, tr&egrave;s controvers&eacute;, pr&eacute;sente une collection qui reprend tous les codes d&rsquo;une &oelig;uvre d&eacute;but&eacute;e dans les ann&eacute;es 1990. Morbide, excessif, il met la mode au pilori, concasse et jette tout, pour mieux recommencer. Six mois plus tard, il pr&eacute;sente ce que la critique a d&eacute;crit comme un chef-d&rsquo;&oelig;uvre visionnaire : Plato&rsquo;s Atlantis. Si la collection pr&eacute;c&eacute;dente parlait d&rsquo;une plan&egrave;te envahie par les d&eacute;chets, celle-ci &eacute;voque un monde amphibie, o&ugrave; les visages et les corps ont mut&eacute;. Des coupes des v&ecirc;tements aux chaussures vertigineuses, tout semble in&eacute;dit. Enfin, le 18 janvier 2010, soit trois semaines avant son suicide, il pr&eacute;sente son tout dernier d&eacute;fil&eacute;, The bone collector. Dans un d&eacute;cor d&rsquo;ossuaire, les hommes sont recouverts de tibias, de cr&acirc;nes et de cordes &ndash; spectacle pr&eacute;monitoire&hellip; 
 
Podiums macabres 
Dans ce documentaire &eacute;rudit et inspir&eacute;, des images magistrales de ses nombreux d&eacute;fil&eacute;s, &agrave; la fois danses macabres et commentaires politiques truff&eacute;s de r&eacute;f&eacute;rences, sont compl&eacute;t&eacute;es d&rsquo;images d&rsquo;archives in&eacute;dites, offrant un fascinant aper&ccedil;u de la carri&egrave;re et de la personnalit&eacute; du couturier. Alors que son &oelig;uvre est collectionn&eacute;e, c&eacute;l&eacute;br&eacute;e par des expositions &agrave; guichets ferm&eacute;s, Le testament d&#39;Alexander McQueen donne les meilleures cl&eacute;s pour comprendre sa disparition.

ALEXANDER MC QUEEN

Lo&iuml;c Prigent revisite la carri&egrave;re du turbulent cr&eacute;ateur en explorant les deux derni&egrave;res ann&eacute;es de sa vie et trois de ses collections les plus cruciales.

Le testament d'Alexander Mc Queen

De son enfance &agrave; Paris, &agrave; deux pas du palais de la Porte Dor&eacute;e, qui a marqu&eacute; son imaginaire par son style Art d&eacute;co et sa signal&eacute;tique interdisant les talons aiguilles, &agrave; sa success story, en passant par ses folles ann&eacute;es au Palace, Christian Louboutin, digne h&eacute;ritier de son ma&icirc;tre Roger Vivier, s&rsquo;&eacute;tonne encore de son parcours. Dessinateur compulsif aux sens en &eacute;veil, celui qui avait pour seule ambition de r&eacute;aliser &quot;des souliers que les femmes porteraient&quot; d&eacute;cline, au fil des saisons, des collections de chaussures sexy et d&rsquo;accessoires imm&eacute;diatement reconnaissables. Puisant son inspiration dans son environnement et ses rencontres, d&rsquo;un p&eacute;riple au Bhoutan &agrave; ses refuges au Portugal ou en Vend&eacute;e, Christian Louboutin l&egrave;ve le voile sur son processus cr&eacute;atif et les coulisses de sa marque mondialis&eacute;e, dont les flamboyants mod&egrave;les sont fabriqu&eacute;s dans une usine italienne perp&eacute;tuant un savoir-faire traditionnel.&nbsp;

Un documentaire qui nous ouvre les portes du travail d&rsquo;un cr&eacute;ateur singulier, qui imagine des souliers comme de v&eacute;ritables objets d&rsquo;art.

Sur les pas de Christian Louboutin

Le travail de Jean Paul Gaultier, c&rsquo;est faire des v&ecirc;tements. Il les dessine, mais surtout, il les invente en les drapant, en les construisant sur le corps d&rsquo;un mannequin cabine, en cr&eacute;ant des tissus. 
 
Gaultier recompose devant la cam&eacute;ra plus de douze de ses cr&eacute;ations les plus embl&eacute;matiques. Les robes apparaissent sous nos yeux et l&rsquo;on suit la pens&eacute;e de Jean Paul Gaultier cheminant entre les id&eacute;es et la mati&egrave;re. Les corsets, les seins coniques, les jeux de trompe l&#39;&oelig;il, la marini&egrave;re, les collections phare comme celle des tatouages, la jupe pour homme, il explique tout, avec humour.

L&rsquo;&oelig;uvre de Gaultier, racont&eacute;e par lui-m&ecirc;me, comme un testament cr&eacute;atif p&eacute;renne.

Jean Paul Gaultier travaille

Paul Smith Gentleman Designer est une rencontre rare avec un créateur de mode définitivement pas comme les autres. A la fois autodidacte, créateur de talent et businessman hors pair, Paul Smith a réussi un exploit : intéresser les hommes à la mode ! Comment le jeune homme qui rêvait de devenir coureur cycliste s’est-il imposé comme La référence de l'élégance masculine dans le monde en réinventant ses codes ? Du costume chic à la paire de chaussettes, chacun, selon ses moyens, investit un jour dans une pièce signée Paul Smith. Des séances de travail avec son équipe à Londres au shopping vintage de Portobello, en passant par son défilé à Paris et une grande leçon de business à Tokyo, le créateur le plus anglais de sa génération se livre pour la première fois avec humour et sensibilité et revient sur son enfance, ses débuts, ses inspirations, sa mode et sa passion pour la photographie. Paul Smith Gentleman Designer is a rare encounter with a fashion designer who is decidedly unlike any other. An outstanding self-taught, talented designer and businessman, Paul Smith has accomplished the mighty feat of getting men interested in fashion ! How did the young man, who dreamed of becomong a racing cyclist, make a name for himself worldwide as the reference in elegant menswear by reinventing is fashion rules ? From a chic suit to a pair of socks, all men invest in a Paul Smith item at one point, proportionate to what they can afford. From work sessions with his team in London, to vintage shopping in Portobello, via his fashion show in Paris and an important business lesson in Tokyo, for the first time, the most English designer of his generation takes a humorous and sensitive look back at his childhood, his early days as a designer, his sources of inspiration, his fahion and his passion for photography. DIFFUSE LE 22 NOVEMBRE 2011 A 22H30

PAUL SMITH, GENTLEMAN DESIGNER

Un créateur de mode définitivement pas comme les autres. Un concept génial : "Maximizing Britishness" ou comment bâtir un style et un empire sur la culture populaire anglaise avec un génie marketing et une fantaisie hors du commun.

Paul Smith, Gentleman Designer

Vivienne Westwood est la reine anglaise de la Mode. Depuis 1970, elle la déconstruit pour sans cesse la réinventer. Ce qui fait courir Vivienne ? Sa détestation de tous les conformismes. Vivienne Westwood n'est pas une créatrice classique. Elle a l'âme d'une révolutionnaire. Avec corsets et faux-culs, elle a réhabilité l'esprit de 1789. Aujourd'hui, devenue Lady Westwood elle reste subversive et provocatrice à l'image du mouvement Punk qu'elle a habillé dans les années 70. Nous l'avons suivie pendant un an. Ce film est le portrait de la Femme, de l'Artiste, de l'intellectuelle et de la militante qu'elle est aujourd'hui. Vivienne Westwood is the British queen of fashion. Since 1970, she unceasingly deconstructs couture only to reinvent it. What drives Vivienne ? A hatred of any kind of conformity. Vivienne Westwood isn't a classical fashion designer. She has the soul of a revolutionary. With her corsets and fake-derrières, she has revived the Spirit of 1789. An eternal agent provocateur, Dame Westwood remains subversive and provocative like the Punk movement she styled in the seventies. We followed her for a year. This film is a portrait of the Woman, the Artist, the intellectual and the militant that she is today.

VIVIENNE WESTWOOD - DO IT YOURSELF

Qu'est-ce qui fait courir la reine anglaise de la mode ? Découvrez le portrait unique d'une femme, d'une artiste et d'une militante. INEDIT ! Le manifeste de Vivienne Westwood accompagne cette édition, 36 pages.

Vivienne Westwood - Do it yourself

Petite silhouette v&ecirc;tue de noir s&rsquo;affairant autour d&rsquo;immenses top models, Azzedine Ala&iuml;a aimait &agrave; se dissimuler derri&egrave;re le corps des femmes, qu&rsquo;il a habill&eacute;es toute sa vie avec passion. N&eacute; &agrave; Tunis en 1935, il s&rsquo;initie &agrave; la couture en regardant ses tantes broder et sous l&rsquo;influence de Mme Pineau, la sage-femme qui l&rsquo;a mis au monde, par ailleurs grande lectrice de Vogue. C&rsquo;est elle qui l&rsquo;inscrit aux Beaux-Arts de Tunis. Arriv&eacute; &agrave; Paris en 1956, il habille une comtesse en &eacute;change d&rsquo;une chambre et rencontre le peintre Christoph von Weyhe, l&rsquo;amour de sa vie. Le jeune homme se fait un nom et la main en taillant des tenues chics pour Louise de Vilmorin, Arletty, adepte d&rsquo;&eacute;l&eacute;gants justaucorps d&eacute;gageant le cou (d&eacute;tail qu&rsquo;il reprendra plus tard) ou Greta Garbo, qui r&eacute;clame un pardessus&hellip; &quot;Travailler pour des clientes priv&eacute;es, c&rsquo;est la meilleure &eacute;cole, car elles sont tr&egrave;s exigeantes&quot;, commente l&rsquo;ex-mannequin Farida Khelfa, qui fut l&rsquo;&eacute;g&eacute;rie et l&rsquo;amie d&rsquo;Ala&iuml;a. Pour faire bonne mesure, celui-ci habille aussi les filles du Crazy Horse. Alors que Charles Jourdan lui refuse une collection (trop d&rsquo;&eacute;rotisme !), il s&rsquo;envole pour New York. L&rsquo;Am&eacute;rique porte aux nues ses robes &agrave; zip, vestes en cuir ou blouses maillots so sexy, bient&ocirc;t suivie par la France. &Agrave; contre-courant de la mode d&rsquo;alors, plut&ocirc;t ample, Azzedine compose une silhouette souple et galb&eacute;e, captant, &agrave; sa fa&ccedil;on raffin&eacute;e, l&rsquo;esprit fitness des eighties. S&rsquo;emparant du lycra, il c&eacute;l&egrave;bre les courbes du corps, qu&rsquo;il mod&egrave;le en sculpteur. Les grands mannequins d&eacute;filent gratuitement pour r&eacute;cup&eacute;rer ses v&ecirc;tements aux coupes parfaites. 
 
Gouaille timide&nbsp; 
Nourri des &eacute;clairages d&rsquo;un historien de la mode, de ses proches et de ses collaborateurs, qu&#39;illustrent de tr&egrave;s riches et &eacute;mouvantes archives de ce cr&eacute;ateur &agrave; la gouaille timide, disparu en novembre 2017, ce film retrace une carri&egrave;re compos&eacute;e de deux p&eacute;riodes fastes et&nbsp;entrecoup&eacute;e d&rsquo;une travers&eacute;e du d&eacute;sert : l&rsquo;une en g&eacute;nial cr&eacute;ateur des ann&eacute;es 1980, l&rsquo;autre en ma&icirc;tre absolu de la couture apr&egrave;s 2000.&nbsp;

Le couturier Azzedine Ala&iuml;a a su comme personne mettre en valeur le corps des femmes.

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