All I want for Christmas is... 3 films pour le prix de 2 : Une sélection de 500 films vous attend au pied du sapin !

Promotions

Noël

Offrir une carte Cadeau

Offrir une VOD

Aide

Nous contacter

Assistance

CGV CGU

Mentions Légales et protection des données personnelles

Politique de cookies ARTE Boutique

Accessibilité : non conforme

Infos légales

ARTE.tv

ARTE Radio

ARTE Boutique

Productions numériques

Le réseau ARTE

Icônes du cinéma hollywoodien, de la Nouvelle Vague ou des temps modernes : dans des portraits inédits, les masques tombent et les grandes personnalités du cinéma se dévoilent !

"Le cinéma, c'est le seul amour que je connaisse", dit-elle, à 20 ans, pour expliquer le stakhanovisme qui la fait passer sans pause d'un plateau à un autre depuis qu'elle en a 13. Remarquée par le jeune Wim Wenders alors qu'elle s'adonne à sa passion de la danse dans un club d'ados, la gamine au visage grave, qui vole dans les magasins pour remplir le frigo et porte à bout de bras une mère à la dérive, bouleverse déjà dans Faux mouvement. Elle n'est pas encore majeure quand Roman Polanski la convainc de suivre les cours de l'Actors Studio, à New York, avant de tourner Tess, qui la consacre star – et la voit devenir un temps, à peine majeure, la maîtresse du cinéaste de presque trente ans son aîné. Mais si elle est jeune et vulnérable, Nastassja Kinski, qui a repris le nom de son père Klaus, acteur monumental et homme violent, a appris de son enfance confisquée l’art de parer quelques coups. Quand celui qui l'a abandonnée dès ses 5 ans tente de tirer profit de sa gloire naissante, elle ne le laisse pas approcher. Comédienne phénoménale et polyglotte, elle ne voulait pas être actrice, mais enchaîne les films et travaille avec acharnement des deux côtés de l'Atlantique : avec Wenders, encore, qui lui offre le personnage devenu iconique de Paris, Texas, puis Coppola, Schrader, Beineix... Mais si elle marque les années 1980 de sa douceur incandescente, Nastassja Kinski n'hésite pas à disparaître plusieurs fois. Car ce à quoi elle aspire avant tout, c'est d'être libre et de fonder une famille. Très loin du cinéma d'auteur, en Italie puis à Hollywood, elle se forgera pas à pas cette vie à soi rêvée. Obscurité choisie Nastassja Kinski, ou comment s'épanouir dans la pénombre... Dans ce portrait tissé d'archives méconnues, sa sincérité et son refus obstiné, dès sa prime jeunesse, de ne se laisser contrôler par quiconque crèvent l'écran tout autant que sa renversante beauté – laquelle lui permet de surmonter sans mal les pires excès de la mode des eighties. Regarder cette radieuse rescapée tracer son chemin au fil de ses vies successives au cinéma, du sommet du septième art aux fonds de tiroir de l'industrie, choisis en toute connaissance de cause, constitue un plaisir rare.&nbsp;&nbsp;

Comment, depuis sa rencontre fortuite avec Wim Wenders, à 13 ans, cette rescapée d'une enfance chaotique a conquis sa liberté au fil de ses vies successives à l'écran.&nbsp;&nbsp;

Nastassja Kinski, une vie à soi

"Maybe this time, I win…" Voix d'alto renversante, allure de Betty Boop et yeux noirs fiévreux aux cils démesurés, Liza Minnelli,&nbsp;79 ans, occupe une place à part au firmament hollywoodien. Née enfant star en&nbsp;1946, la fille de Judy Garland et Vincente Minnelli grandit sous l’œil des caméras. "Si Hollywood était une famille royale, Liza serait notre princesse héritière", s’amusait l’expert Fred Astaire, qui la voyait courir sur les plateaux de la MGM, son "terrain de jeux", dans les pas virevoltants de l’actrice du Magicien d’Oz. Poupée de porcelaine à l’écran dès 3&nbsp;ans, elle danse à&nbsp;13 dans un show de Gene Kelly, imitant les chorégraphies de sa mère, entre amour fusionnel et bientôt rivalité. Alors que son monde enchanté a éclaté avec la séparation de ses parents puis les internements de Judy Garland, alcoolique, qu'elle s'emploie inlassablement à protéger, l'adolescente, encline à "s’exprimer par le mouvement", est sauvée par la danse. Propulsée étoile de Broadway, la surdouée qui chante aussi merveilleusement qu’elle joue la comédie impose sa phénoménale présence et son look unique, entre Louise Brooks et Nouvelle Vague transatlantique. En&nbsp;1969, Liza organise des funérailles grandioses pour sa mère, ce deuil qui l’accable et la libère. Trois ans plus tard, Bob Fosse, avec son chef-d’œuvre de comédie musicale Cabaret, lui offre l’un des rôles de sa vie&nbsp;: l’inoubliable Sally Bowles, dont elle sublime en paillettes la candeur matinée d’érotisme de femme-enfant, avec un Oscar à la clef. Si ses quatre mariages et ses liaisons défraient la chronique, cette amie intime de Charles Aznavour vit d’abord par et pour la scène, remède à ses démons intérieurs. Et quand elle cherche à s’"inventer une autre voie", Martin Scorsese, pape du Nouvel Hollywood, lui propose un portrait de femme à sa démesure dans New York New York, hymne incandescent à la Big Apple et à l’émancipation. Devenue icône gay et féministe des eighties, celle qui fréquente Mick Jagger et Basquiat réussira encore un ultime tour de chant dans la pop, son "Losing My Mind" se hissant en 1989 au sommet des charts. Génie du music-hall "Ma mère chantait les amours perdues&nbsp;; moi, les gens capables de survivre", résume Liza Minnelli. Suivant le fil de sa relation complexe avec Judy Garland, dont il lui faudra s’affranchir pour affirmer son identité, ce documentaire retrace le parcours flamboyant de ce génie du music-hall, à la scène dans la peau. De ses shows à l’énergie folle à ses interviews sincères depuis l’adolescence&nbsp;– où la funny face ne dissimule rien de ses fêlures –&nbsp;se dévoile une artiste capable de transmettre des déluges d’émotions, dont l’hypersensibilité la rend aussi vulnérable qu’irrésistible. En archives, le portrait sensible d’une figure pétillante du girl power, engagée auprès des femmes et avec la communauté gay des années sida, qui n’a jamais cessé de rebondir dans sa carrière pour revenir toujours au top of the heap...

Chanteuse, danseuse et comédienne, Liza, fille de Vincente Minnelli et Judy Garland, a su imposer son timbre et sa flamboyance.

Liza Minnelli, la dernière héritière d’Hollywood

Célèbre pour ses rôles de dur à cuire dans les films de Tarantino - Reservoir Dogs et Kill Bill - Michael Madsen s'est toujours tenu à l'écart des sentiers battus d'Hollywood.

American Badass: A Michael Madsen Retrospective 

Un regard sur la vie et la carrière cinématographique de Michael Madsen.

D&#39;abord il y a la naissance d&#39;un corps. &Agrave; 12&nbsp;ans, Norma Jeane Mortensen, qui a grandi dans les foyers d&#39;accueil des quartiers pauvres de Los Angeles, prend conscience qu&#39;elle en para&icirc;t 17. C&rsquo;est l&#39;&eacute;closion en elle d&#39;une autre personne, qui attire le regard des hommes et ne semble pas lui appartenir. Cette m&eacute;tamorphose, accompagn&eacute;e de l&#39;intuition fulgurante d&#39;un destin, va d&eacute;terminer sa vie. D&egrave;s lors, il s&#39;agira pour elle de devenir celle dont elle ignore encore le nom : Marilyn Monroe. Une qu&ecirc;te d&#39;accomplissement &agrave; la fois lucide et douloureuse, inextricablement m&ecirc;l&eacute;e aux diktats d&#39;une &eacute;poque et du d&eacute;sir masculin. 
 
&nbsp;

De la pin-up &agrave; l&rsquo;ic&ocirc;ne 
La c&eacute;l&egrave;bre sc&egrave;ne de Sept ans de r&eacute;flexion, o&ugrave; Marilyn voit sa robe soulev&eacute;e au-dessus d&rsquo;une grille de m&eacute;tro, marque l&#39;ach&egrave;vement de la m&eacute;tamorphose. La pin-up promue actrice &agrave; force d&rsquo;acharnement &eacute;tait d&eacute;j&agrave; un sex-symbol. Elle est d&eacute;sormais une ic&ocirc;ne pour le monde entier. La suite est une autre histoire. Prenant le parti de mettre de c&ocirc;t&eacute; certains aspects de la vie de l&#39;actrice, Mich&egrave;le Dominici (<a href="https://boutique.arte.tv/detail/histoire-oubliee-des-femmes-au-foyer">L&#39;histoire oubli&eacute;e des femmes au foyer</a>) choisit de se concentrer sur les m&eacute;canismes de la construction d&#39;une identit&eacute;. Choisie ? Subie ? Le miroir tendu par Marilyn a de multiples reflets. Ce portrait s&rsquo;attache &agrave; les saisir, et, par un savant montage d&#39;archives traversant les &eacute;poques, montre &agrave; quel point le mythe continue de nourrir nos imaginaires. Les mots de Marilyn accompagnent les images, fragments d&#39;autobiographie, de po&egrave;mes et d&#39;interviews, qui d&eacute;voilent une femme surprenante de lucidit&eacute;, &agrave; la fois reine et victime d&#39;un monde r&eacute;gi par la toute-puissance des hommes.

Marilyn n&rsquo;est pas n&eacute;e Marilyn, elle l&rsquo;est devenue. Elle se d&eacute;voile dans ce portrait in&eacute;dit, avec ses mots &agrave; elle...

Devenir Marilyn

George Cukor et, surtout, Billy Wilder furent ses parrains de cin&eacute;ma, &agrave; lui qui se r&ecirc;vait com&eacute;dien de th&eacute;&acirc;tre. Remarqu&eacute; &agrave; Broadway au d&eacute;but des ann&eacute;es 1950, ce fils de bonne famille est recrut&eacute; par Harry Cohn gr&acirc;ce &agrave; son passage par Harvard, qui impressionne le patron de la Columbia. Qu&#39;importe si l&#39;universit&eacute; de Jack Lemmon a consist&eacute;, entre deux cours d&#39;art dramatique, &agrave; jouer du piano dans les bars et &agrave; tester ses mimiques de simplet dans des s&eacute;ries t&eacute;l&eacute;vis&eacute;es de seconde zone. &quot;Faites-en moins&quot;, l&#39;exhorte Cukor sur le plateau d&#39;Une femme qui s&#39;affiche (1954), son premier grand r&ocirc;le &agrave; Hollywood. Derri&egrave;re le d&eacute;bit de mitraillette et le physique de bon gar&ccedil;on inoffensif, parfait &quot;boy next door &quot; (jeune Monsieur Tout-le-Monde) de l&#39;Am&eacute;rique proprette des ann&eacute;es 1950, il travaille l&#39;int&eacute;riorit&eacute;. Un double fond que Billy Wilder, en d&eacute;miurge g&eacute;nial, va d&eacute;celer et r&eacute;v&eacute;ler avec fracas en 1959 dans son chef-d&#39;&oelig;uvre de fantaisie subversive,&nbsp;&nbsp;Certains l&#39;aiment chaud&nbsp;. Travesti tout comme Tony Curtis, mais, &agrave; sa diff&eacute;rence, courtis&eacute; avec ardeur par un vieux milliardaire, Jack Lemmon interpr&egrave;te &agrave; la perfection le sous-texte alors hautement sulfureux du sc&eacute;nario, sans pour autant se d&eacute;partir de son air innocent. Cette capacit&eacute; subtile &agrave; &quot;faire passer&quot; l&#39;impensable, dans un Hollywood encore domin&eacute; par l&#39;impitoyable code Hays, fait de lui l&#39;un des acteurs f&eacute;tiches de Wilder, qui lui offrira trois autres merveilleux r&ocirc;les, en sept films au total : l&#39;employ&eacute; ali&eacute;n&eacute; de La gar&ccedil;onni&egrave;re (1960), l&#39;agent de police maquereau d&#39;Irma la douce&nbsp;(1963) et l&#39;homme d&#39;affaires coinc&eacute; d&#39;Avanti, avanti (1972). 
 
Grave et l&eacute;ger 
Tiss&eacute; d&#39;archives et d&#39;extraits de films, comment&eacute;s par deux sp&eacute;cialistes am&eacute;ricains du cin&eacute;ma, ce bel hommage &agrave; Jack Lemmon, qui r&ecirc;vait de mourir sur sc&egrave;ne et aura travaill&eacute; presque jusqu&#39;&agrave; la fin, se concentre sur les multiples facettes de son art et son insatiable app&eacute;tit pour le jeu, au travers de ses r&ocirc;les les plus m&eacute;morables. Alcoolique chez Blake Edwards (Le jour du vin et des roses), petit chef d&#39;entreprise au bord de la faillite (Sauvez le tigre, qu&#39;il coproduit en 1973, r&ocirc;le qui lui vaut son second Oscar apr&egrave;s celui re&ccedil;u pour Permission jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;aube en 1956), Am&eacute;ricain moyen d&eacute;couvrant la r&eacute;alit&eacute; du coup d&#39;&Eacute;tat de Pinochet (Missing, de Costa-Gavras, en 1982)&hellip; Engag&eacute; &agrave; gauche, mais toujours discret, grave dans la com&eacute;die, l&eacute;ger dans le drame, Jack Lemmon continue &agrave; filmer apr&egrave;s l&#39;av&egrave;nement du &quot;Nouvel Hollywood&quot;, et bien au-del&agrave; : Dr&ocirc;le de couple II, dernier des&nbsp;neuf films qu&#39;il tourne, pour le meilleur et pour le pire, avec son vieux complice Walter Matthau, sort en 1998, trois ans avant sa mort.

Portrait d&#39;un &quot;Monsieur Tout-le-monde&quot;, dont Billy Wilder sut r&eacute;v&eacute;ler la d&eacute;mesure dans &quot;Certains l&#39;aiment chaud&quot;.

Jack Lemmon, une vie de cinéma

De&nbsp;La Chevauch&eacute;e fantastique&nbsp;&agrave;&nbsp;L&rsquo;Homme qui tua Liberty Valance, de&nbsp;La Rivi&egrave;re rouge&nbsp;&agrave;&nbsp;Rio Bravo, John Wayne est devenu un v&eacute;ritable mythe.

&Agrave; travers extraits de films et images d&rsquo;archives, le documentaire part &agrave; la d&eacute;couverte de l&rsquo;homme derri&egrave;re la l&eacute;gende.

Plus qu&rsquo;aucun autre acteur hollywoodien, John Wayne a &eacute;t&eacute;, au fil d&rsquo;une impressionnante filmographie, l&rsquo;incarnation m&ecirc;me de l&rsquo;Am&eacute;rique et de ses valeurs.

John Wayne, l'Amérique à tout prix

&quot;Il faut que je danse !&quot;, clame-t-il dans Chantons sous la pluie (1952), ce chef-d&#39;&oelig;uvre enchanteur de la com&eacute;die musicale devenu un symbole de l&#39;&acirc;ge d&#39;or de Hollywood. Virtuose de la sc&egrave;ne au rayonnant charisme, Gene Kelly y a mis beaucoup de lui-m&ecirc;me, derri&egrave;re et devant la cam&eacute;ra. Car cet athl&egrave;te perfectionniste, form&eacute; au music-hall puis r&eacute;v&eacute;l&eacute; &agrave; Broadway, a compris d&egrave;s son arriv&eacute;e &agrave; la Mecque du cin&eacute;ma, en 1941, comment &quot;danser avec la cam&eacute;ra&quot;. La MGM, qui l&#39;accueille apr&egrave;s un contrat sans suite &agrave; la RKO pour tourner un premier musical avec la star Judy Garland, le laisse rapidement concevoir ses chor&eacute;graphies lui-m&ecirc;me. Avec son complice Stanley Donen, lui-m&ecirc;me ancien danseur passionn&eacute; par la com&eacute;die musicale, il va contribuer &agrave; r&eacute;inventer le genre, avec notamment Un jour &agrave; New York (1949), tourn&eacute; en partie en ext&eacute;rieur dans les rues de la ville. Metteur en sc&egrave;ne exigeant, il a sans cesse repouss&eacute; les limites de son art, imaginant par exemple de formidables duos avec le champion de boxe noir Sugar Ray Robinson ou une petite souris de dessin anim&eacute;, et a aussi r&eacute;v&eacute;l&eacute; de nombreux talents, dont ses partenaires Leslie Caron, Cyd Charisse, Debbie Reynolds ou Donald O&#39;Connor, mais aussi le jeune compositeur Leonard Bernstein. &nbsp; 
 
Le partageur&nbsp; 
&quot;Faire une com&eacute;die musicale, c&#39;est un boulot tr&egrave;s dur. Aussi dur que de creuser une tranch&eacute;e&quot;, disait-il. S&#39;il a incarn&eacute; &agrave; l&#39;&eacute;cran le h&eacute;ros am&eacute;ricain par excellence avec sa gaiet&eacute;, sa simplicit&eacute; et son &eacute;nergie, cet homme de convictions, qui s&rsquo;est d&eacute;fini un jour comme un prol&eacute;taire de la danse en rendant hommage &agrave; l&#39;&quot;aristocrate&quot; Fred Astaire, s&#39;est engag&eacute; pour les droits civiques et s&#39;est battu publiquement contre l&#39;hyst&eacute;rie maccarthyste. Alors que sa femme, Betsy Blair, appartient au Parti communiste, sa popularit&eacute; lui permet de continuer &agrave; travailler, m&ecirc;me si le couple devra un temps s&#39;exiler &agrave; Londres. Avec d&#39;irr&eacute;sistibles extraits de films comment&eacute;s par lui-m&ecirc;me au fil d&#39;un entretien d&#39;archives, on d&eacute;couvre comment il a partag&eacute; son in&eacute;puisable bonheur de danser avec des g&eacute;n&eacute;rations de spectateurs, cachant son travail acharn&eacute; derri&egrave;re une d&eacute;contraction de showman. Une cr&eacute;ativit&eacute; rest&eacute;e en partie m&eacute;connue, peut-&ecirc;tre parce que Gene Kelly, disparu en 1996, a cultiv&eacute; un autre talent, moins r&eacute;pandu parmi ses pairs : la modestie.&nbsp;

&quot;Un Am&eacute;ricain &agrave; Paris&quot;, &quot;Brigadoon&quot;, &quot;Chantons sous la pluie&quot; :&nbsp;Gene Kelly a r&eacute;invent&eacute; la com&eacute;die musicale hollywoodienne.

Gene Kelly mène la danse

N&eacute; en 1917 dans le Connecticut, Robert Mitchum subit de plein fouet la Grande D&eacute;pression. &Agrave; 11 ans, il quitte un foyer qui n&#39;a plus de quoi le nourrir. Apr&egrave;s quelque temps pass&eacute; chez ses grands-parents et une arrestation pour vagabondage, il rejoint la cohorte des hobos, ces errants en qu&ecirc;te de jobs ou de combines. Cette jeunesse &agrave; la dure lui forgera le caract&egrave;re et les muscles. Elle lui donnera aussi le d&eacute;sir d&#39;un ancrage familial. En 1940, il &eacute;pouse Dorothy, et leur union r&eacute;sistera &agrave; toutes ses infid&eacute;lit&eacute;s.

&nbsp;

D&egrave;s ses d&eacute;buts, Robert Mitchum joue avec un naturel remarquable, &agrave; contre-courant de la vogue Actors Studio. Sa carrure, son flegme, son ironie en font un sex-symbol, le &quot;Jane Russell m&acirc;le&quot;. Mais le jour o&ugrave; la police le coince en train de fumer de l&#39;herbe, il se croit fini. Le patron de la RKO, Howard Hugues, d&eacute;gaine alors une campagne de communication montrant Mitchum purgeant humblement sa peine. L&#39;amour du public, acquis &agrave; la cause de ce mauvais gar&ccedil;on, fait le reste. L&#39;acteur encha&icirc;ne les tournages avec les plus grands cin&eacute;astes, de Minnelli &agrave; Preminger (&agrave; qui il mettra une claque !).

&nbsp;

 
Sertie d&#39;extraits de films, de t&eacute;moignages et d&#39;archives personnelles, cette plaisante biographie ne ruine pas la mauvaise (et savoureuse) r&eacute;putation de l&#39;acteur. Elle rappelle ses frasques, ses multiples liaisons (avec Ava Gardner et Shirley MacLaine, entre autres), sa r&eacute;tivit&eacute; aux mondanit&eacute;s, et ressuscite le franc-parler r&eacute;jouissant qui le vit d&eacute;clarer devant la commission aux activit&eacute;s antiam&eacute;ricaines, en plein maccarthysme, qu&#39;il r&eacute;pugnait &agrave; converser &quot;avec des gens avec lesquels il n&#39;irait pas boire des coups&quot;. Mais ce portrait d&eacute;voile aussi l&#39;&eacute;motivit&eacute; cach&eacute;e derri&egrave;re la fa&ccedil;ade de dur &agrave; cuire. Le touchant t&eacute;moignage de son fils, Christopher Mitchum, r&eacute;v&egrave;le le p&egrave;re sensible et aimant que fut l&#39;acteur. On apprend aussi que, malgr&eacute; ses d&eacute;n&eacute;gations, Mitchum prenait son m&eacute;tier &agrave; c&oelig;ur. L&#39;&eacute;chec des chefs-d&#39;&oelig;uvre La nuit du chasseur et La fille de Ryan, r&eacute;&eacute;valu&eacute;s longtemps apr&egrave;s, min&egrave;rent ce faux cynique, qui pr&eacute;tendait faire du cin&eacute;ma &quot;pour le fric&quot;.

Par son naturel, le&nbsp;bad boy&nbsp;Robert Mitchum a conquis le public et les plus grands cin&eacute;astes. Sans occulter ses frasques, ce s&eacute;duisant portrait d&eacute;voile la sensibilit&eacute; que l&#39;acteur dissimulait sous sa d&eacute;sinvolture.

Portraits d'acteurs et d'actrices

ARTE Boutique vous recommande aussi...

Bienvenue sur Arte Boutique !

Cinéma, documentaires, séries, films d’animation : retrouvez des milliers de programmes sur notre plateforme.

Nous mettons un point d’honneur à garantir la protection de vos données personnelles.

À vous de choisir !

Description de la collection

ARTE Boutique vous recommande aussi...

Le réseau ARTE

Assistance

Infos légales

Paiement