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Dans ce pack : The House that Jack Built (2018) - Nymphomaniac - Volume 2 (2012) - Nymphomaniac - Volume 1 (2014) - Melancholia (2011) - Antichrist (2009) - Le Direktør (2007) - Manderlay (2005) - The Five Obstructions (2004) - Dogville (2003) - Dancer in the Dark (2000) - Les idiots (1998) - Breaking the Waves (1996) - Europa (1991) - Epidemic (1988) - Element of Crime (1985)

&Eacute;tats-Unis, dans les ann&eacute;es 1970. Architecte rat&eacute;, Jack a toujours r&ecirc;v&eacute; de construire sa propre maison. Mais &agrave; cause de son perfectionnisme compulsif, il n&#39;y est jamais parvenu. C&#39;est aussi un tueur en s&eacute;rie sadique. Se confiant &agrave; un interlocuteur invisible et d&eacute;sapprobateur, nomm&eacute; Verge, il raconte les atrocit&eacute;s impunies qu&#39;il a commises au cours d&#39;une sombre p&eacute;riode de douze ans.

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En 2014, Lars von Trier d&eacute;cide de faire de l&#39;enfer son prochain sujet de film. Apr&egrave;s de longues recherches, il resserre le cadre sur les meurtriers psychopathes et les tueurs en s&eacute;rie, aboutissant ainsi au personnage de Jack, g&eacute;nialement interpr&eacute;t&eacute; par Matt Dillon. Le cin&eacute;aste n&#39;est pas du genre &agrave; s&#39;autocensurer et le film contient l&#39;int&eacute;gralit&eacute; des meurtres et supplices perp&eacute;tr&eacute;s par son h&eacute;ros, qui se r&ecirc;ve en architecte du crime. Annonc&eacute; lors de sa pr&eacute;sentation &agrave; Cannes comme une succession de sc&egrave;nes insoutenables,&nbsp;The House that&nbsp;Jack Built&nbsp;est aussi monumental et intime &agrave; la fois, p&eacute;tri d&#39;humour noir, de doutes et de questionnements.&nbsp;Constamment surprenant, d&#39;une inspiration folle, le film propose une r&eacute;flexion vertigineuse sur la cr&eacute;ation et le mal, au cours de laquelle le cin&eacute;aste se livre comme jamais.

Les confidences de Jack (Matt Dillon), terrifiant psychopathe. Lars von Trier explore la cr&eacute;ation et le mal. Terrifiant !

The House that Jack Built

Par une froide soir&eacute;e d&#39;hiver, le vieux et charmant c&eacute;libataire Seligman d&eacute;couvre Joe dans une ruelle, rou&eacute;e de coups. Apr&egrave;s l&#39;avoir ramen&eacute;e chez lui, il soigne ses blessures et l&#39;interroge sur sa vie. Seligman &eacute;coute intens&eacute;ment Joe lui raconter en huit chapitres successifs le r&eacute;cit de sa vie aux multiples ramifications et facettes, riche en associations et en incidents de parcours.

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Attention, il ne s&#39;agit pas de la version &quot;Director&#39;s Cut&quot; du film

NYMPHOMANIAC - PART 2

La suite de la folle et po&eacute;tique histoire du parcours &eacute;rotique d&#39;une femme, de sa naissance jusqu&#39;&agrave; l&#39;&acirc;ge de 50 ans, racont&eacute;e par Joe, qui s&#39;est autodiagnostiqu&eacute;e nymphomane.

Nymphomaniac - Volume 2

NYMPHOMANIAC - PART I

Nymphomaniac est la folle et po&eacute;tique histoire du parcours &eacute;rotique d&#39;une femme, de sa naissance jusqu&#39;&agrave; l&#39;&acirc;ge de 50 ans, racont&eacute;e par le personnage principal, Joe, qui s&#39;est autodiagnostiqu&eacute;e nymphomane.

Nymphomaniac - Volume 1

&Agrave; l&#39;occasion de leur mariage, Justine et Michael donnent une somptueuse r&eacute;ception dans la maison de la soeur de Justine et de son beau-fr&egrave;re. Pendant ce temps, la plan&egrave;te Melancholia se dirige vers la Terre...

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La critique des Fiches du Cin&eacute;ma

La fin du monde selon Lars von Trier. Avec force symboles - la collision de la Terre et de la plan&egrave;te Melancholia -, le r&eacute;alisateur danois partage sa vision d&#39;une humanit&eacute; vou&eacute;e &agrave; dispara&icirc;tre pour cause de &ldquo;m&eacute;lancolie&rdquo;. Dans un prologue grandiose, emport&eacute; par Wagner, il annonce la destruction &agrave; venir en une succession gla&ccedil;ante de panneaux quasi statiques, convoquant les tableaux cauchemardesques de Bruegel et les photographies &eacute;l&eacute;giaques de Gregory Crewdson. Puis, il lance le r&eacute;cit proprement dit en commen&ccedil;ant par... un gag. Inattendue, cette limousine coinc&eacute;e dans des tournants trop serr&eacute;s rappelle le tiraillement de l&#39;ensemble du film, partag&eacute; entre une certaine grandiloquence et une attention aux plus infimes m&eacute;andres. La premi&egrave;re partie, v&eacute;ritable analyse clinique d&#39;une d&eacute;pression, est d&#39;une finesse psychologique saisissante. Sans cesse, le r&eacute;cit bute sur le regard absent de Kirsten Dunst, jeune mari&eacute;e inapte &agrave; vivre au pr&eacute;sent, incapable d&#39;accepter le bonheur qui pourtant l&#39;inonde. Dans la seconde partie, sa s&oelig;ur (Charlotte Gainsbourg) se montre, elle, incapable d&#39;accueillir l&#39;avenir. Toujours aussi dialectique mais moins d&eacute;miurge qu&#39;&agrave; l&#39;ordinaire, Lars von Trier prend ici ses personnages au s&eacute;rieux, sans volont&eacute; de provocation. La r&eacute;conciliation finale des deux s&oelig;urs, de leurs deux inaptitudes, est bouleversante d&#39;&eacute;motion. Le film rappelle que la m&eacute;lancolie est la tristesse des g&eacute;nies, comme un trop-plein de lucidit&eacute; face au monde. Et cette apocalypse qui vient comme un soulagement est &agrave; la fois superbement nihiliste et profond&eacute;ment porteuse d&#39;espoir.

MELANCHOLIA

Un film sid&eacute;rant, sombre et magnifique de Lars Von Trier.

Melancholia

Un couple fait l&#39;amour pendant que la machine &agrave; laver tourne et que leur petit enfant tombe par la fen&ecirc;tre. De cet inconfortable pr&eacute;ambule film&eacute; en noir et blanc et au ralenti s&#39;ensuit le voyage infernal de l&#39;homme et de la femme au bout de leurs fantasmes et de leurs angoisses. Hospitalis&eacute;e, &quot;Elle&quot; s&#39;enfonce dans la d&eacute;pression. Affirmant la conna&icirc;tre mieux que n&#39;importe quel m&eacute;decin, &quot;Lui&quot; la convainc de renoncer aux m&eacute;dicaments et de le prendre comme th&eacute;rapeute. Pour aider la jeune femme &agrave; affronter ses angoisses, il l&#39;emm&egrave;ne &agrave; &quot;&Eacute;den&quot;, un chalet en pleine nature, ou elle s&#39;est autrefois retir&eacute;e pour &eacute;crire, seule avec son enfant.

Apr&egrave;s la mort de son enfant, un couple s&#39;&eacute;gare dans un torturant face-&agrave;-face. Film&eacute; par un Lars von Trier marqu&eacute; par la d&eacute;pression, le film d&eacute;rangeant qui valut &agrave; Charlotte Gainsbourg un prix d&#39;interpr&eacute;tation &agrave; Cannes.

Antichrist

Un chef d&rsquo;entreprise qui se fait passer pour un modeste employ&eacute;, engage un acteur de seconde zone pour jouer son r&ocirc;le. Son id&eacute;e est de faire endosser &agrave; ce directeur fantoche toutes les d&eacute;cisions difficiles.&nbsp;

Direktøren for det hele

Com&eacute;die bizarre, Le Direkt&oslash;r s&rsquo;inscrit dans la veine des oeuvres de manipulations en tous genres et d&rsquo;humour noir ch&egrave;res &agrave; Lars von Trier.

Le Direktør

Aux &Eacute;tats-Unis, en 1933. Grace est la fille d&rsquo;un gangster en rupture de ban. Apr&egrave;s avoir s&eacute;journ&eacute; &agrave; Dogville, elle fait route vers le sud en compagnie de son p&egrave;re et de ses hommes de main. En Alabama, ils font une halte devant un portail ferm&eacute; par une lourde cha&icirc;ne. Alors qu&rsquo;ils s&rsquo;appr&ecirc;tent &agrave; repartir, une jeune Noire accourt vers la voiture et sollicite l&rsquo;aide de Grace. Contre l&rsquo;avis de son p&egrave;re, elle suit la jeune fille et d&eacute;couvre que, dans la plantation de Manderlay, l&rsquo;esclavage n&rsquo;a jamais &eacute;t&eacute; aboli. R&eacute;volt&eacute;e, Grace renverse le pouvoir des ma&icirc;tres blancs et annonce aux esclaves qu&rsquo;ils sont d&eacute;sormais libres&hellip; 
 
D&eacute;mocratisation forc&eacute;e

 
Manderlay&nbsp;est le deuxi&egrave;me volet de la trilogie am&eacute;ricaine (inachev&eacute;e) que Lars von Trier a intitul&eacute;e&nbsp;&quot;USA, Land of Opportunities&quot;. Dans le premier opus, le cin&eacute;aste se livrait &agrave; une charge contre la veulerie des hommes. Grace quittait Dogville profond&eacute;ment d&eacute;&ccedil;ue, d&eacute;clarant : &quot;S&rsquo;il y a de par le monde une ville sans laquelle le monde irait un peu mieux, c&rsquo;est bien celle-l&agrave;.&quot; Ici, &agrave; Manderlay, c&rsquo;est la soumission que le cin&eacute;aste condamne. Comme la temp&ecirc;te de sable qui ravage les champs de la plantation, Grace, port&eacute;e par un id&eacute;alisme na&iuml;f, veut lib&eacute;rer les esclaves de leur condition. Par la force s&rsquo;il le faut. Mais le scepticisme des opprim&eacute;s vis-&agrave;-vis de cette d&eacute;mocratisation forc&eacute;e est grand&hellip; D&rsquo;autant que Wilhelm, le plus vieux Noir, croit tirer parti des r&egrave;gles de l&rsquo;esclavage et laisse son peuple v&eacute;g&eacute;ter dans la mis&egrave;re. Dans ce contexte, l&rsquo;intervention de Grace ne pourrait qu&rsquo;aggraver les choses. Manderlay reprend le beau dispositif de&nbsp;<a href="https://boutique.arte.tv/detail/dogville">Dogville</a>&nbsp;: le film se d&eacute;roule dans un espace th&eacute;&acirc;tralis&eacute; o&ugrave; il y a le moins d&rsquo;accessoires possible, et o&ugrave; les d&eacute;cors ne sont pas &ldquo;en dur&rdquo; mais marqu&eacute;s sur le sol, comme une carte g&eacute;ographique. Cet exercice de mise en sc&egrave;ne s&rsquo;appuie sur des com&eacute;diens remarquables : Isaach de Bankol&eacute;, Danny Glover, Willem Dafoe et surtout Bryce Dallas Howard, qui fait &eacute;voluer le personnage pr&eacute;c&eacute;demment jou&eacute; par Nicole Kidman en lui donnant un caract&egrave;re plus dur et une dimension &eacute;rotique in&eacute;dite.

Apr&egrave;s&nbsp;Dogville, le deuxi&egrave;me film de la trilogie am&eacute;ricaine de Lars von Trier. Une parabole corrosive sur les pi&egrave;ges de la d&eacute;mocratie.

Manderlay

Pour Lars von Trier, The perfect human tient du film culte. Trente-cinq ans plus tard, il d&eacute;fie son auteur, son ami J&oslash;rgen Leth, d&rsquo;en r&eacute;aliser cinq remakes. Lars &eacute;dicte les r&egrave;gles, dans l&rsquo;esprit du Dogme95. Limitations, injonctions, restrictions, interdictions...&nbsp;: le duo s&rsquo;accorde pour les d&eacute;finir comme des &quot;obstructions&quot;, un terme footballistique. Si The perfect human (13mn) mettait en sc&egrave;ne un homme ordinaire &agrave; travers ses gestes quotidiens&nbsp;&ndash; s&#39;asseoir &agrave; une table, fumer, etc. &ndash;, Lars von Trier motive ainsi son envie de remakes : &quot;Le d&eacute;fi ultime du futur est de voir sans regarder : d&eacute;focaliser ! Dans un monde o&ugrave; les m&eacute;dias se prosternent devant l&#39;autel de la nettet&eacute;, et ce faisant vident la vie de toute vie, le &#39;d&eacute;focalisateur&#39; sera le communicateur de notre &eacute;poque &ndash; ni plus, ni moins !&quot; Une r&eacute;flexion sur le processus de cr&eacute;ation, en m&ecirc;me temps qu&rsquo;une le&ccedil;on de cin&eacute;ma du ma&icirc;tre Lars von Trier, culminant dans la cinqui&egrave;me s&eacute;quence qu&rsquo;il tourne lui-m&ecirc;me en obligeant Leth &agrave; la signer...

Un film exp&eacute;rimental imagin&eacute; par Lars Von Trier, un d&eacute;fi lanc&eacute; &agrave; son ami J&oslash;rgen Leth.

The Five Obstructions

Quinze films mythiques du fondateur du Dogme 95, cinq fois récompensé au Festival de Cannes.

Pack VOD Lars Von Trier - 15 films

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