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Opération dragon

1974

Action et Aventure

Chine, Etats-Unis

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L'ultime apparition de Bruce Lee au sommet de son art et l’avènement du film de kung-fu comme genre cinématographique.

Lee, membre du monastère Shaolin, est recruté par la police du mandat britannique pour infiltrer un tournoi international de karaté organisé par le millionnaire Han sur son île, près de Hongkong. Ce parrain présumé de la pègre est soupçonné de trafic d’opium et de traite des femmes, mais la police manque de preuves. Lee a aussi une raison très personnelle d’accepter la mission : trois ans plus tôt, les gardes du corps de Han ont tenté de violer sa sœur, et celle-ci a préféré se suicider plutôt que de céder. Le jeune homme doit également retrouver la trace d’un agent mystérieusement disparu.  


Paradoxe des destins : Bruce Lee décédera d’un œdème cérébral peu après le tournage d’Opération dragon, ce qui décuplera une popularité dont l’acteur aura rêvé toute sa vie. Mais si le film, devenu culte, est considéré comme l’un des plus stimulants dans le genre "action" – déclenchant des vocations, remplissant les écoles de kung-fu et inspirant fictions, jeux vidéo ou mangas –, il le doit d’abord à ses qualités propres. Le perfectionnement des combats n’avait jamais atteint un tel degré esthétique dans les films d’art martiaux et Bruce Lee y apparaît plus fascinant que jamais, à la limite de la sauvagerie... parfaitement maîtrisée. Opération dragon marque aussi une double date dans l’histoire du septième art, puisqu’il signe la première collaboration entre Hollywood et le cinéma asiatique et s’hybride avec la vogue de la Blaxploitation, à travers le personnage incarné par Jim Kelly. Il multiplie aussi les clins d’œil aux cinéphiles, avec son méchant "spécial James Bond" ou son combat final "aux miroirs", évoquant La dame de Shanghai d’Orson Welles.

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