Galerie photo de Michel-Ange
Michel-Ange
2020
Biopic
Italie, Russie
Réalisation : Andreï Kontchalovski
Scénario : Elena Kiseleva, Andreï Kontchalovski
Avec : Alberto Testone, Adriano Chiaramida, Yuliya Vysotskaya
Un audacieux biopic du génial artiste de la Renaissance, en proie à ses démons et prisonnier de jeux de pouvoir.
En 1512, le Florentin Michelangelo Buonarroti, célébré dans toute l’Italie pour son génie sans pareil, exerce son art à Rome au service du pape Jules II. À peine a-t-il achevé l’éprouvant chantier du plafond de la chapelle Sixtine que la famille Della Rovere le presse de terminer au plus vite le tombeau du pape, projet monumental commencé dix ans auparavant et sans cesse reporté. Mais à la mort de Jules II, son successeur Léon X de Médicis s’empresse de ramener Michel-Ange dans le giron de sa puissante famille, l’incitant à trahir ses précédents engagements pour en accepter de nouveaux. Pris en étau entre les deux clans rivaux, harassé par la culpabilité et les doutes, le sculpteur, dans un état d’agitation extrême, s’attelle pourtant à la tâche, voyageant entre Rome, Florence et Carrare, où il supervise l’extraction de blocs de marbre dans lesquels seront taillés ses futurs chefs-d’œuvre.
S’emparant de la période la plus tourmentée – et peut-être la plus romanesque – de la vie de Michel-Ange, Andreï Kontchalovski (Les nuits blanches du facteur, Paradis) réalise une ambitieuse fresque historique à la démesure du personnage, fruit de longues années de recherche. Loin de se contenter de monter l’artiste au travail, le cinéaste russe, fasciné par les rapports complexes entre art et pouvoir, s’intéresse avant tout aux mille contingences matérielles qui accompagnent – ou empêchent – sa création : concilier les exigences contraires des commanditaires, négocier auprès des fournisseurs, arbitrer les querelles des compagnons d’atelier… À l’image de cet immense bloc de marbre, "monstre" à la taille inégalée qu’une armée d’ouvriers devra descendre de la montagne au prix de sueur et de drames. Kontchalovski donne à voir une époque, dans toute sa complexité, son étrangeté et son épaisseur sensorielle, à travers une succession de somptueux tableaux et de reconstitutions minutieusement documentées. Dans le rôle du génie en quête de sens, en proie à des visions qui le mènent au bord de la folie, Alberto Testone livre une performance sombre et hallucinée.
Par Marie C., le 2 janvier 2017
Muni d 'un scénario solide et pertinent, ce dessin animé divisera par l’étrangeté de son univers. À voir au moins une fois tout de même.
Par Andrea T., le 20 décembre 2016
Un dessin animé original, français (et tchèque) qui plus est, mais malheureusement un peu trop court et pas assez développé pour en faire un réel chef-d'oeuvre. L'animation est bancale mais vu les moyens habituellement alloués à Un dessin animé original, français (et tchèque) qui plus est, mais malheureusement un peu trop court et pas assez développé pour en faire un réel chef-d'oeuvre.Lire la suite
Par Aziz B., le 1er décembre 2016
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