Henri VIII sait en politique se montrer patient et persévérant, malgré les passions intimes qui l'agitent. Il persiste dans ses alliances, même quand Charles Quint relâche François 1er qu'il détenait prisonnier. Il revoit alors à la baisse ses ambitions européennes. Sa liaison avec Anne Boleyn le taraude d'autant plus que sa rouée et subtile maîtresse refuse le titre de favorite et le pousse au divorce, qu'il ne peut obtenir du pape. Son but est maintenant de faire annuler ce mariage sous le prétexte qu'il y a été forcé et que le mariage n'a pas été consommé. Allégation risquée, sa femme étant de surcroît la tante de son meilleur allié, Charles Quint, la plus puissante forte de son époque qu'il a intérêt à ménager.