

Les neiges du Kilimandjaro
Metadata du programme
- Tout public•
- Drame•
- Cinéma•
- France•
- 1h47•
- 2011•
- VF
Description du programme
Avec Jean-Pierre Darroussin et Ariane Ascaride, une ode à la générosité et l’un des plus beaux films de Robert Guédiguian.
Soudeur encarté à la CGT, Michel Marteron organise avec Raoul, son beau-frère, le dépouillement des noms des vingt salariés qui, tirés au sort, seront licenciés par leur entreprise phocéenne. Comme il ne souhaite bénéficier d’aucun privilège malgré son statut syndical, Michel a déposé le sien dans l’urne. Faisant partie des sacrifiés, il ne désespère pas de retrouver du travail, malgré sa cinquantaine bien sonnée. En attendant, il se réjouit de pouvoir faire déjeuner chaque midi ses trois petits-enfants à la maison. Pour ses trente ans de mariage avec Marie-Claire, aide-ménagère à domicile, une grande fête rassemble tous leurs proches. Ces derniers ont réuni une cagnotte assortie de deux billets d’avion pour un voyage en Tanzanie. Peu après, deux hommes cagoulés font irruption à leur domicile. Bien renseignés, ils exigent la remise du précieux cadeau...
Héros modestes
Marie-Claire, aide à domicile s’étant jadis rêvée infirmière, et Michel, militant syndical tout juste licencié, sont faits du même bois : un bois tendre que rien ne saurait briser, pas même les drames et les injustices de la vie. Retrouvant sa bande de comédiens fidèles – Ascaride, Darroussin, Meylan…– augmentée de talentueux nouveaux visages, d’Anaïs Demoustier à Pierre Niney et Grégoire Leprince-Ringuet, mais aussi Marseille, sa cité bien-aimée, Robert Guédiguian ("Marius et Jeannette") noue un drame social poignant, librement inspiré par le poème de Victor Hugo “Les pauvres gens”. Sur fond de crise économique et de dureté des temps, son ode sensible à la générosité fait la part belle à l’engagement, à l’amitié et à l’amour qui durent. Érigeant ses protagonistes en héros modestes d’un quotidien chahuté, ensoleillé par la mémorable chanson de Pascal Danel qui donne son titre au film, il donne à voir une société cruelle mais adoucie par l’espoir qu’offre la voie du pardon à ceux qui s’obstinent à vouloir comprendre et, inlassablement, à donner.
Festival de Cannes - Sélection officielle