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L'énigme Charlotte Rampling

2023

Histoire du cinéma

France

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Regard magnétique et classe singulière, Charlotte Rampling traverse le cinéma depuis près de soixante ans. Autoportrait.

"Chez les Rampling, le coeur est un coffre." Depuis près de soixante ans, Charlotte Rampling promène sa longue et classieuse silhouette dans le meilleur du cinéma mondial. Fille d'un militaire tourmenté et d'une peintre pleine de fantaisie, cette enfant des Swinging Sixties, chez qui l'audace le dispute à la timidité, est repérée dans la rue à 19 ans. Regard magnétique et présence empreinte de mystère, la jeune Britannique crève aussitôt l'écran. Mais la déflagration causée par le suicide de sa soeur aînée la plonge dans de durables ténèbres. "Tout s'en est allé avec Sarah. Ma vie était cassée en mille morceaux." Seuls les films l'aident alors à exorciser ses démons : "Avec le cinéma, je pouvais plonger dans quelque chose de vrai, une réponse visuelle, dans cette matière noire." Après Les damnés (1969) de Luchino Visconti, la comédienne témoigne en 1973, avec Portier de nuit de Liliana Cavani, de sa capacité à assumer des rôles à risque et de son goût pour la transgression, se réjouissant encore de briser le dernier tabou en 1985 avec le poétique Max mon amour de Nagisa Oshima.

Clair-obscur
"J'ai une rébellion très forte en moi qui m'a permis de survivre. C'est ça mon moteur. Dès l'enfance, ça brûlait en moi." Au fil d'un retour, commenté par elle-même, sur les films qui ont jalonné sa vie, de Georgy Girl (1966) de Silvio Narizzano à Sous le sable (2000) de François Ozon en passant par sa carrière aux États-Unis, de Hollywood à Woody Allen, la très libre Charlotte Rampling se livre en profondeur autant qu'avec pudeur. Tissé à partir de ses expériences de tournage, l'émouvant autoportrait en clair-obscur d'une grande dame du cinéma.

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