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Le tonnerre de Dieu

1965

Patrimoine

France

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Un châtelain caractériel (Jean Gabin) installe chez lui une jeune prostituée (Michèle Mercier), en tout bien tout honneur.

Léandre Brassac, vétérinaire de campagne, vit une retraite très confortable grâce à sa fortune familiale, écoulant les jours en diatribes alcoolisées contre le monde tel qu’il va. Lors d’une visite à Nantes dans son bistrot favori, il rencontre Simone, une jeune prostituée, qu’il se met en tête d’héberger dans son château. D’abord embarrassée par les fréquents débordements de son hôte et par la présence de son épouse, la taiseuse Marie, Simone finit par se laisser convaincre. Mais son souteneur, Marcel, ne l’entend pas de cette oreille…


Un an après le succès d’Angélique, marquise des anges, le couple brûlant formé par Michèle Mercier et Robert Hossein se retrouve dans un film au ton complètement différent : si le personnage de Simone, la prostituée, a quelque noblesse d’âme, celui de Marcel est un maquereau pas bien malin, et peureux de surcroît ! Les jeunes premiers n’ont de toute façon pas le premier rôle, chaperonnés qu’ils sont par un Gabin tonitruant, dans sa version vieux bougon à la langue bien pendue. "L’alcool développe beaucoup d’inquiétudes métaphysiques", constate le curé du village face à cet étonnant personnage de toqué à la verve radicalement pessimiste. Le spectateur, lui, sourit à ses diatribes et finit même par s’attendrir lorsqu’il laisse exploser ses secrètes frustrations. Fantaisie pas exempte de noirceur, le film ne brille pas par sa modernité dans la description des rapports hommes-femmes, mais recèle quelques jolies scènes, comme celle où Brassac et son épouse constatent l’échec de leur mariage tout en se disant leur amour.

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