

Le rideau déchiré
Metadata du programme
- Classique•
- Cinéma•
- États-Unis•
- 2h08•
- 1966•
- VF
Description du programme
Signé Hitchcock, un bon film d'espionnage sur fond de guerre froide, avec Paul Newman, Julie Andrew, et une fameuse séquence de meurtre.
Jeune savant proche du Pentagone, Michael Armstrong arrive à Copenhague en compagnie de son assistante et fiancée Sarah pour participer à un congrès sur l'atome. La jeune femme découvre qu'au lieu du détour imprévu par Stockholm qu'il prétend devoir effectuer, Armstrong a pris un billet pour Berlin-Est. L'ayant suivi à son insu, elle comprend avec désespoir qu'il a décidé de passer le rideau de fer pour se mettre au service de la RDA et collaborer avec un chercheur dont les travaux portent, comme les siens, sur l'élaboration d'un système antimissile...
De l'autre côté du miroir
De manière plus classique que L'étau, Le rideau déchiré, porté par deux des plus grandes stars hollywoodiennes de l’époque, se met explicitement au service du combat américain contre l'ennemi soviétique, ce dont sa notoriété a pâti. Mais Hitchcock subvertit ce manichéisme de commande par sa vision de grand cinéaste, filmant l'Allemagne de l'Est comme un espace abstrait, miroir à la fois familier et cauchemardesque du monde que les héros ont laissé derrière eux. Restée célèbre, la longue et pénible séquence qui montre un meurtre de façon réaliste, tendance qui culminera dans Frenzy, contribue à l'inquiétude sourde distillée par le film.