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Le rapace

1968

Thriller

France, Italie, Mexique

1avis

Deuxième réalisation de José Giovanni, un solide film d’action avec un Lino Ventura impressionnant en mercenaire brutal.

Un tueur à gages, surnommé “le Rital” ou “le rapace”, traverse le Mexique pour rejoindre un groupe révolutionnaire qui lui confie une mission à hauts risques. Lors d’un déplacement en province, le chef de l’État va faire une halte chez sa maîtresse Camito dans un village reculé. Le mercenaire devra alors l’abattre. Il est flanqué de Chico, petit-fils de l’ancien président renversé, qui doit participer à l’attentat et devenir ainsi un héros national. Pour les deux hommes, l’attente commence, dans une chambre exigüe située en face de la résidence de Camito. Mais le Rital ne sait pas que son sort aussi est scellé...

Illusions perdues
Solitaire, atrabilaire, brutal et désabusé, le Rita évoque un certain nombre de personnages incarnés par Lino Ventura dans sa carrière. Mais le tueur du deuxième film de José Giovanni se singularise par une noirceur encore plus profonde que d’habitude, d’autant plus acide qu’elle s’exprime au détriment d’un jeune idéaliste, aussi exalté qu’ambitieux, appelé à devenir une figure révolutionnaire. Le mystérieux mercenaire, qui n’a plus de nom et semble avoir scellé son passé sous une chape de plomb, malmène Chico et bat en brèche tous ses idéaux. Il le prévient que le pouvoir ne se partage pas”, annonçant toutes les trahisons à venir. Dans une ambiance à la Sergio Leone, entre huis clos psychologique dans sa première partie et aventures pétaradantes dans sa seconde, le film règle son compte à tout espoir de lendemains qui chantent. Dur mais sans doute salvateur, comme les meilleurs films d’apprentissage, et dans tous les cas parfaitement mené, par un réalisateur qui allait retrouver son acteur rocailleux deux ans plus tard pour l’excellent Dernier domicile connu.

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