Le pays où rêvent les fourmis vertes
1984
Drame
Allemagne
Réalisation : Werner Herzog
Avec : Bruce Spence, Wandjuk Marika, Roy Marika
Une oeuvre subtile et ambiguë de Werner Herzog sur le face-à-face entre une compagnie minière et les Aborigènes d’Australie.
Au cœur des paysages lunaires du nord de l’Australie, deux communautés aborigènes vénèrent depuis des dizaines de milliers d’années un territoire sacré. D’après la pensée magique qui les anime, c’est là que les fourmis vertes s’arrêtent pour rêver, donnant naissance aux hommes. Lorsqu’une compagnie minière commence à mener des tests géologiques sur ce site dans l’espoir d’extraire de l’uranium, une délégation des deux tribus tente de s’opposer au chantier. Intrigué par l’obstination et la singulière conception du monde des Aborigènes, Lance Hackett, géologue employé par la société, s’improvise comme intermédiaire entre les deux parties...
Rationalité absurde
Des bulldozers contre des fourmis : avec ce face-à-face inégal entre les occupants historiques de l’Australie et les descendants des colons blancs, ce sont deux visions irréconciliables du paysage, du temps et du respect dû à la terre qui s’imposent. Deux ans après l’éreintant tournage de Fitzcarraldo en pleine forêt amazonienne, Werner Herzog entreprend un nouveau voyage filmique – moins pharaonique mais tout aussi fascinant – à la croisée des civilisations. Sans pour autant prétendre se substituer au regard aborigène : convaincu de l’impossibilité de transcrire la complexité d’une pensée qui nous est profondément étrangère, le cinéaste a préféré inventer de toutes pièces les mythes fondateurs autour desquels il a bâti son film. Dans cette œuvre mélancolique et subtile, il porte un regard sans ménagement sur un "homme blanc" hermétique à la poésie du monde, dont la rationalité comptable et les lois prédatrices confinent à l’absurde face au "temps du rêve" qu’exalte la cosmogonie aborigène.
Par Marie C., le 2 janvier 2017
Muni d 'un scénario solide et pertinent, ce dessin animé divisera par l’étrangeté de son univers. À voir au moins une fois tout de même.
Par Andrea T., le 20 décembre 2016
Un dessin animé original, français (et tchèque) qui plus est, mais malheureusement un peu trop court et pas assez développé pour en faire un réel chef-d'oeuvre. L'animation est bancale mais vu les moyens habituellement alloués à Un dessin animé original, français (et tchèque) qui plus est, mais malheureusement un peu trop court et pas assez développé pour en faire un réel chef-d'oeuvre.Lire la suite
Par Aziz B., le 1er décembre 2016
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