Galerie photo de La Shoah des ghettos
La Shoah des ghettos
2023
Histoire
France
Réalisation : Barbara Necek
Commentaire dit par Léa Drucker
Institués dès 1939 par les nazis en Europe de l'Est, les ghettos furent des rouages de la machine génocidaire hitlérienne.
Que faire des juifs d'Europe ? Si, en réponse à cette odieuse question, l'idée d'une extermination organisée a germé dans les esprits des hauts dignitaires nazis dès les pogroms de la Nuit de cristal, en 1938, elle ne sera formulée ouvertement que quatre années plus tard. C'est d'abord par l'intermédiaire de lois antisémites, puis, dans les pays occupés, par la décision de parquer les juifs dans des ghettos, que le régime hitlérien les exclut progressivement de la société. Peu après l'invasion de la Pologne, les premiers de ces "quartiers juifs" sont institués à Lodz, en février 1940, puis à Varsovie, Lublin ou encore Cracovie, au prix d'expropriations et de déplacements de populations massifs. Administrées par des Judenräte, "conseils juifs" imposés par les nazis, composés de leurs propres habitants, ces villes dans la ville, où sévit la faim, la misère et les maladies comme le typhus, voient malgré tout se reconstituer un semblant de vie culturelle et sociale. Les habitants s'organisent, bravant la féroce répression. Peu à peu, les ghettos s'intègrent dans la logique de mise à mort des juifs d'Europe : quand la "Solution finale" est engagée, ils deviennent les sinistres salles d'attentes des camps d'extermination. Les rafles se multiplient, avec la collaboration – souvent contrainte – des conseils juifs, malgré les tentatives de résistance comme celle du ghetto de Varsovie, qui se soulève en avril 1943.
Dawid Sierakowiak, Miriam Wattenberg, Emanuel Ringelblum, Calel Perechodnik, Abraham Sutzkever, Simche Polakiewicz, Henryk Ross ou Mendel Grossman ont connu l'un des 1 200 ghettos d'Europe de l'Est. La plupart y ont laissé leur vie. Dans leurs journaux intimes, retrouvés dans les vestiges de ces antichambres de la mort, ou dans les Mémoires publiés après-guerre par celles et ceux qui en ont réchappé, tous témoignent de l'enfer qu'ils ont vécu. Narré par la voix de Léa Drucker, et riche d'images d'archive, ce film revient sur l'histoire des ghettos comme rouages à part entière de la machine de mort nazie. Insistant sur une mécanique génocidaire fondée sur la déshumanisation des juifs européens, affamés, expropriés, condamnés au travail forcé puis déportés et tués, le documentaire de Barbara Necek fait œuvre d'un salutaire devoir de mémoire.
Par Marie C., le 2 janvier 2017
Muni d 'un scénario solide et pertinent, ce dessin animé divisera par l’étrangeté de son univers. À voir au moins une fois tout de même.
Par Andrea T., le 20 décembre 2016
Un dessin animé original, français (et tchèque) qui plus est, mais malheureusement un peu trop court et pas assez développé pour en faire un réel chef-d'oeuvre. L'animation est bancale mais vu les moyens habituellement alloués à Un dessin animé original, français (et tchèque) qui plus est, mais malheureusement un peu trop court et pas assez développé pour en faire un réel chef-d'oeuvre.Lire la suite
Par Aziz B., le 1er décembre 2016
Etiam sed enim quis nisi egestas dapibus. Etiam pretium imperdiet ultricies.