Tête brûlée de l’aéronavale américaine, le chamailleur lieutenant Tuck Pendleton accepte de jouer au cobaye pour une mission expérimentale : miniaturisé dans un submersible de poche, il va être injecté dans l’organisme d’un lapin. Mais l’irruption dans le laboratoire d’un commando d’espions industriels, venu s’emparer de la puce électronique permettant la miniaturisation, bouleverse l’opération. Après avoir emporté dans sa fuite la seringue contenant Tuck, l’un des scientifiques la plante accidentellement dans la fesse de Jack Putter, un employé de supermarché dépressif et hypocondriaque…

Infiniment petit
C’est dans une palpitante course contre la montre que nous entraîne le facétieux Joe Dante (Hurlements, Gremlins…) avec ce pastiche de film de science-fiction. Ici, pas de conquête spatiale mais une exploration de l’infiniment petit – comme l’a fait avant lui Richard Fleischer pour son Voyage fantastique (1966). Plongé dans le corps d’un inconnu par des scientifiques jouant aux apprentis sorciers, le miniaturisé Tuck Pendleton (Dennis Quaid), dont les ressources en oxygène sont comptées, doit à tout prix entrer en contact avec son hôte pour espérer se tirer d’affaire. Sur un inventif scénario coécrit par Jeffrey Boam (Dead Zone, Indiana Jones et la dernière croisade), de spectaculaires effets spéciaux (pour l’époque) illustrent la périlleuse avancée, de veines en artères, du héros à travers l’organisme humain. Un réjouissant voyage associant burlesque, glamour (Meg Ryan est de la partie) et suspense.