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Jackie

2017

Drame

Chili, Etats-Unis, France

0avis

Récompenses:

Oscars 2017 - 3 nominations

Golden Globes 2017 - Nomination Meilleure actrice (Natalie Portman)

Festival International du Film de Toronto 2016 - Prix Platform

Mostra de Venise 2016 - Osella du Meilleur scénario

Pablo Larraín évoque la tragédie de Dallas en suivant le destin de la première dame, impérialement interprétée par Natalie Portman. 

22 Novembre 1963 : John F. Kennedy, 35ème président des États-Unis, vient d’être assassiné à Dallas. Confrontée à la violence de son deuil, sa veuve, Jacqueline Bouvier Kennedy, First Lady admirée pour son élégance et sa culture, tente d’en surmonter le traumatisme, décidée à mettre en lumière l’héritage politique du président et à célébrer l’homme qu’il fut.


La critique des Fiches du Cinéma
Fondé sur le principe de la métonymie - un moment particulier de la vie donnant son sens et son relief à l'ensemble - ce biopic resserré s'attache à la figure de Jackie Kennedy, dont la légende a été mille fois détaillée, chroniquée, pesée et soupesée, quand sa vie intérieure reste largement méconnue. Par conséquent, c'est à cette face nord que le film s'attaque sans équivoque. Pour autant, il n'esquive pas les attendus de ladite légende : la solennité des obsèques, le serment de Johnson, le coup de feu fatal, Jackie s'efforçant de contenir l'éparpillement de la boîte crânienne de son mari, la Lincoln présidentielle qui accélère... Ce faisant, Larraín filme un contrechamp parfait au film de Zapruder, soit les 26 secondes les plus connues de l'histoire du cinéma amateur. Il ne faut pas s'y tromper cependant : Jackie est moins travaillé par un biographème historique spectaculaire, par la mise en lumière d'une figure restée relativement opaque, qu'il n'est hanté par la question de la mise en scène, dont il fait tout à la fois le sujet et l'objet du film, en présentant Jackie comme une virtuose en la matière. Qu'elle orchestre sa vie à la Maison-Blanche, son dévouement, son chagrin, les obsèques, jusqu'à l'entretien qu'elle accorde au journaliste et dont elle obtient, grâce à l'art consommé qui est le sien, une sorte de final cut, elle met en scène. Il ne s'agit pas pour autant d'un film théorique aux inflexions brechtiennes mais de la mise en forme d'un geste d'une élégance absolue, de l'expression d'un credo du cinéaste dont les termes pourraient être les suivants : quel que soit le degré de manipulation que représente toute mise en scène, quels que soient les arrangements qu'elle façonne avec le réel, elle est, et doit rester, au service de la vérité.

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