à ne pas rater
à ne pas rater
à ne pas rater
à ne pas rater
à ne pas rater

Harmonium

2017

Cinéma asiatique

Japon

2avis

Sans consulter sa femme, Toshio accepte d’héberger un ancien détenu. Un drame japonais percutant. 

Ex-détenu, Yasaka se présente à l’atelier de Toshio et lui demande impérieusement de l’aide. Les deux hommes semblent liés par un lourd secret. Embauché à l’atelier, hébergé chez Toshio qui n’a pas jugé bon de consulter Akié, son épouse protestante, Yasaka se rend vite indispensable à la maison, où il apprend à la petite Hotaru à jouer de l’harmonium. D’abord réticente, la pieuse Akié en vient à apprécier cet homme aimable, plus expansif que son mari. Un jour, Yasaka lui confie qu’il a fait de la prison pour meurtre et qu’il regrette infiniment ses fautes passées. Au cours d’une promenade, il étreint la jeune femme, troublée, qui finit par le repousser.

 

Par la venue du magnétique Yasaka, qui emportera avec lui son mystère – séducteur manipulateur, instrument du destin, homme brisé ? –, cette famille nichée dans la banalité de son pavillon-atelier va imploser sous la pression des non-dits, de la solitude, de la culpabilité et d’une violence refoulée. Celle-ci recouvre aussi bien la faute tue obstinément par Toshio que l’agressivité réprimée qu’on peut nourrir à l’égard des siens, telles ces araignées dévorées par leurs enfants, évoquées ingénument par Hotaru. Lézardé en son milieu par un événement traumatique, Harmonium bascule et passe du récit intimiste à un thriller glaçant teinté de fantastique.  

Galerie photos

Vous aimerez peut-être aussi...