1558. À la mort de la catholique Marie Tudor, emportée par un cancer, sa demi-sœur Élisabeth, protestante, accède au trône d’Angleterre à 25 ans. Alors que son cousin, le duc de Norfolk, complote avec Marie de Guise, la reine d’Écosse, pour l’éliminer, ses plus proches conseillers pressent la jeune souveraine de donner un héritier à la Couronne. Mais, amoureuse de son ami d’enfance, Robert Dudley, Élisabeth repousse un à un ses prétendants…

L’éclosion d’une reine
Grâce à cette évocation romanesque et raffinée, sertie dans des décors et des costumes éblouissants, l’Australienne Cate Blanchett, auréolée d’un Golden Globe, s’imposa dans la hiérarchie mondiale des actrices les plus demandées. Entourée d’un cortège de seconds rôles glamour (Joseph Fiennes, Fanny Ardant, Daniel Craig…), elle campe une lumineuse et émouvante Élisabeth, qui découvre les affres du pouvoir, entre intrigues courtisanes, conspirations politiques et amours sacrifiées. Neuf ans plus tard, le réalisateur indien Shekhar Kapur s’est penché sur les vingt dernières années du règne de la "reine vierge", toujours interprétée par Cate Blanchett, dans le tout aussi fastueux Elizabeth – L’âge d’or.