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Dans ce pack : Que la bête meure (1969) - Poulet au vinaigre (1984) - Une affaire de femmes (1988) - Madame Bovary (1991) - Betty (1992) - L'enfer (1994) - La cérémonie (1995) - Rien ne va plus (1997) - Au coeur du mensonge (1999) - Merci pour le chocolat (2000) - La fleur du mal (2003) - L'ivresse du pouvoir (2006) - La fille coupée en deux (2007)

Parcourant quatre décennies, 13 joyaux du maître de la peinture des mœurs bourgeoises à retrouver en un seul pack VOD.

Pack VOD Claude Chabrol - 13 films

Claude Chabrol aurait pu ne jamais voir le jour, le 24 juin 1930. Alors qu&rsquo;elle est enceinte de trois mois, sa m&egrave;re, intoxiqu&eacute;e au monoxyde de carbone dans son bain, tient t&ecirc;te aux m&eacute;decins qui lui pr&eacute;conisent un avortement. D&rsquo;un temp&eacute;rament r&ecirc;veur, qui fait craindre un retard mental &agrave; ses parents, le petit Claude d&eacute;bute tr&egrave;s t&ocirc;t sa carri&egrave;re d&rsquo;anthropologue, observant avidement la com&eacute;die bourgeoise qui se joue sous ses yeux. Pendant la Seconde Guerre mondiale, ses parents, engag&eacute;s dans la R&eacute;sistance, l&rsquo;envoient dans le fief familial creusois, &agrave; Sardent, en zone libre, o&ugrave; la vie s&rsquo;&eacute;coule paisiblement. Entre joyeuse camaraderie et amourettes adolescentes, il&nbsp;d&eacute;couvre la litt&eacute;rature (notamment&nbsp;Madame Bovary, qu&rsquo;il portera &agrave; l&rsquo;&eacute;cran en 1991) et les feuilletons radiophoniques &eacute;crits par Simenon, dont il adoptera la devise&nbsp;: comprendre et ne pas juger. Dans le Paris de l&rsquo;apr&egrave;s-guerre, le jeune homme, peu dispos&eacute; &agrave; suivre la voie paternelle, s&egrave;che les cours de pharmacie pour s&rsquo;abreuver de films &agrave; la Cin&eacute;math&egrave;que fran&ccedil;aise. Il assouvira sa passion cin&eacute;philique quelques ann&eacute;es plus tard, gr&acirc;ce au soutien amoureux et financier d&rsquo;Agn&egrave;s, sa premi&egrave;re femme. Apr&egrave;s avoir produit, en 1956,&nbsp;Le coup du berger&nbsp;de Jacques Rivette, court m&eacute;trage inaugural de la Nouvelle Vague, Claude Chabrol offre &agrave; l&rsquo;onde r&eacute;volutionnaire son premier long,&nbsp;Le beau Serge, tourn&eacute; &agrave; Sardent. S&rsquo;ensuivront, jusqu&#39;&agrave; sa mort en 2010, 57 films &eacute;tal&eacute;s sur un demi-si&egrave;cle, fabriqu&eacute;s dans une ambiance d&rsquo;all&eacute;gresse et de complicit&eacute; avec le concours de sa fid&egrave;le tribu&nbsp;: sc&eacute;naristes, techniciens, acteurs, auxquels se m&ecirc;lent les femmes de sa vie (St&eacute;phane Audran, sa muse ; Aurore, sa scripte) et ses enfants, dont C&eacute;cile, la fille d&#39;Aurore,&nbsp;que Chabrol a adopt&eacute;e et qui r&eacute;alise ce portrait. 
 
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Rigolade et&nbsp;gourmandise 
Convoquant savoureuses confessions t&eacute;l&eacute;vis&eacute;es du r&eacute;alisateur, nombreux extraits de films &ndash; de&nbsp;Que la b&ecirc;te meure&nbsp;&agrave;&nbsp;Masques&nbsp;en passant par&nbsp;Le boucher&nbsp;ou&nbsp;La c&eacute;r&eacute;monie&nbsp;&ndash;&nbsp;et &eacute;clairages d&rsquo;admirateurs et d&rsquo;artisans de son cin&eacute;ma (les critiques Jean-Fran&ccedil;ois Rauger et Fran&ccedil;ois Gu&eacute;rif, auteur de&nbsp;Conversations avec Claude Chabrol, Isabelle Huppert et Fran&ccedil;ois Cluzet&hellip;), ce portrait affectueux et profond revisite la trajectoire d&#39;un&nbsp;amoureux &eacute;perdu du septi&egrave;me art et de la vie, libre-penseur truculent et g&eacute;nie modeste qui, en entomologiste maniant l&rsquo;humour tendre comme la f&eacute;rocit&eacute;, a croqu&eacute; inlassablement les bassesses de l&rsquo;humanit&eacute;.

Figure de la Nouvelle Vague et auteur populaire, Claude Chabrol a laiss&eacute; derri&egrave;re lui une abondante et h&eacute;t&eacute;roclite filmographie. R&eacute;alis&eacute; par sa belle-fille, un portrait intime &agrave; son image&nbsp;: joyeux et sagace.

Chabrol, l'anticonformiste

La ravissante et bien nomm&eacute;e Gabrielle Deneige, pr&eacute;sentatrice m&eacute;t&eacute;o sur une cha&icirc;ne de t&eacute;l&eacute;vision r&eacute;gionale, se frotte &agrave; l&rsquo;&eacute;lite lyonnaise lorsqu&rsquo;elle devient la ma&icirc;tresse de l&rsquo;&eacute;crivain Charles Saint-Denis, en pleine promotion de son dernier ouvrage. Passionn&eacute;ment &eacute;prise de cet homme d&rsquo;&acirc;ge m&ucirc;r adepte du libertinage, elle est par ailleurs courtis&eacute;e par Paul Gaudens, jeune h&eacute;ritier oisif et notoirement d&eacute;s&eacute;quilibr&eacute;. De gr&eacute; ou de force, l&rsquo;ambitieuse mais id&eacute;aliste Gabrielle se laissera emporter jusqu&rsquo;au drame dans les perversions et manipulations d&rsquo;une grande bourgeoisie intellectuelle jalouse de ses int&eacute;r&ecirc;ts.

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Pour son avant-dernier film, Claude Chabrol reprend la trame de &quot;La fille sur la balan&ccedil;oire&quot; (1955) de Richard Fleischer &ndash; film lui-m&ecirc;me inspir&eacute; d&rsquo;un fait divers retentissant &ndash;, qu&rsquo;il transpose dans une haute soci&eacute;t&eacute; lyonnaise d&eacute;licieusement d&eacute;cadente pour livrer une critique au vitriol des m&eacute;dias, du milieu litt&eacute;raire et d&rsquo;une aristocratie industrielle d&eacute;g&eacute;n&eacute;r&eacute;e. Ludivine Sagnier en fausse ing&eacute;nue, Fran&ccedil;ois Berl&eacute;and en intellectuel s&eacute;ducteur et pervers, et Beno&icirc;t Magimel en fils &agrave; papa sociopathe composent un impeccable triangle amoureux dans cette satire noire aux dialogues savoureux et &agrave; la mise en sc&egrave;ne millim&eacute;tr&eacute;e.&nbsp;

L&rsquo;ambitieuse Gabrielle (Ludivine Sagnier) est ballott&eacute;e entre son amour pour un &eacute;crivain libertin et les avances d&rsquo;un riche h&eacute;ritier d&eacute;sax&eacute;. Un excellent cru chabrolien, o&ugrave; la bourgeoisie d&eacute;cadente en prend comme souvent pour son grade.&nbsp;

La fille coupée en deux

Emma, fille d&rsquo;un paysan &eacute;lev&eacute;e dans un couvent &eacute;l&eacute;gant, &eacute;pouse un officier de sant&eacute;, Charles Bovary. La jeune femme aspire &agrave; une vie romanesque et au luxe. Mais son mariage brise ses illusions. Accabl&eacute;e par la m&eacute;diocrit&eacute; de son &eacute;poux et la morosit&eacute; de son quotidien normand, elle sombre bient&ocirc;t dans la d&eacute;pression. Pour tromper son ennui, elle devient la ma&icirc;tresse de Rodolphe, un hobereau du voisinage, puis d&rsquo;un clerc de notaire...

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Dans la Normandie du XIXe si&egrave;cle, le destin tragique d&rsquo;Emma Bovary, personnage mythique d&rsquo;une &oelig;uvre litt&eacute;raire majeure. Une adaptation fid&egrave;le de Claude Chabrol, avec Isabelle Huppert.

Madame Bovary

Dans la grande demeure familiale, il est accueilli par son p&egrave;re, G&eacute;rard, un pharmacien coureur de jupons, sa belle-m&egrave;re, Anne, en pleine campagne pour les &eacute;lections municipales, la fille de cette derni&egrave;re, Mich&egrave;le, dont il est &eacute;pris depuis l&rsquo;enfance, et la tante Line, que tous aiment tendrement. Mais les ambitions politiques d&rsquo;Anne, que son mari regarde d&rsquo;un mauvais &oelig;il, sont perturb&eacute;es par la publication d&rsquo;un tract venimeux &agrave; l&rsquo;encontre des Charpin-Vasseur.

&Eacute;ternel retour

Le pass&eacute; est-il amen&eacute; &agrave; se r&eacute;p&eacute;ter in&eacute;luctablement ? La culpabilit&eacute;, concept sur lequel planche Mich&egrave;le dans le cadre de ses &eacute;tudes de psychologie, se transmet-elle insidieusement entre les g&eacute;n&eacute;rations ? Brouillant les fronti&egrave;res du bien et du mal, Claude Chabrol compose une d&eacute;lectable peinture de m&oelig;urs inject&eacute;e de suspense (criminel et &eacute;lectoral) et de psychanalyse, dans l&rsquo;intimit&eacute; d&rsquo;une famille rong&eacute;e par les non-dits, aux tendances endogames, voire incestueuses.

Apr&egrave;s trois ans d&rsquo;exil aux &Eacute;tats-Unis, Fran&ccedil;ois Vasseur est de retour aupr&egrave;s des siens.

La fleur du mal

&Agrave; Lausanne, Andr&eacute; Polonski, pianiste virtuose, et Marie-Claire Muller, dite &quot;Mika&quot;, patronne d&#39;une fabrique renomm&eacute;e de chocolats, se remarient apr&egrave;s une premi&egrave;re et &eacute;ph&eacute;m&egrave;re union, des ann&eacute;es auparavant. Andr&eacute; avait alors quitt&eacute; Mika pour &eacute;pouser Lisbeth, dont il a eu un fils, Guillaume. La d&eacute;laiss&eacute;e n&#39;en continuait pas moins &agrave; h&eacute;berger le couple et son enfant dans sa villa cossue, sur les hauteurs de la ville. Huit ans plus t&ocirc;t, tous quatre s&#39;y trouvaient avec Lisbeth lorsque la jeune femme, sortie acheter les somnif&egrave;res dont son mari ne peut se passer, s&#39;&eacute;tait&nbsp;tu&eacute;e en voiture. Peu apr&egrave;s le remariage, la jeune Jeanne Pollet, qui admire Polonski et veut elle aussi devenir pianiste, apprend par une amie de sa m&egrave;re que, n&eacute;e le m&ecirc;me jour et dans la m&ecirc;me clinique que Guillaume, elle a failli &ecirc;tre &eacute;chang&eacute;e avec lui. Troubl&eacute;e par ce r&eacute;cit et en qu&ecirc;te d&#39;un mentor, elle va sonner &agrave; la porte des Polonski&hellip; 
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Fascination 
Une mort myst&eacute;rieuse qui hante les vivants, un artiste autocentr&eacute; accro aux somnif&egrave;res, un adolescent tortur&eacute; somnolant dans sa chambre, une belle ambitieuse aux motivations troubles, et une ma&icirc;tresse de maison experte en chocolats chauds onctueux, qui dorlote son monde avec un sourire suave&hellip; Dans ce huis clos familial &agrave; la fois retors et cousu de fil blanc, l&#39;angoisse ne vient pas du suspense, mais de la psychose qui, &agrave; l&#39;image du ch&acirc;le toile d&#39;araign&eacute;e dans lequel se drape Isabelle Huppert, enserre les personnages. Fascinante, l&#39;actrice montre une fois encore, apr&egrave;s&nbsp;Violette Nozi&egrave;re&nbsp;et&nbsp;La c&eacute;r&eacute;monie, toute l&#39;&eacute;tendue de son talent pour le crime chabrolien. 
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MERCI POUR LE CHOCOLAT

Un hymne chabrolien au talent d&#39;Isabelle Huppert, imp&eacute;riale en meneuse de jeu d&#39;un huis clos familial subtilement v&eacute;n&eacute;neux.

Merci pour le chocolat

En traversant une for&ecirc;t, des enfants d&eacute;couvrent le corps d&rsquo;&Eacute;lo&iuml;se, 10 ans. La derni&egrave;re personne &agrave; l&rsquo;avoir vue est son professeur de dessin, Ren&eacute; Sterne. Tandis que tous les soup&ccedil;ons se portent sur ce personnage fragile et secret, sa femme Viviane est s&eacute;duite par la c&eacute;l&eacute;brit&eacute; locale Germain Desmot, un &eacute;crivain &agrave; succ&egrave;s&hellip; 
 
 
Inspir&eacute; par sa veine flaubertienne, d&eacute;mang&eacute; par son amour du polar, Claude Chabrol signe ici l&rsquo;un de ses meilleurs films, qui voit deux personnages tr&egrave;s incarn&eacute;s (Ren&eacute;, peintre devenu &eacute;tranger au monde, et Germain, grand manipulateur du verbe) s&rsquo;opposer dans une Bretagne hivernale. Avec ces tableaux de la c&ocirc;te cancalaise o&ugrave; les jaunes, les bleus et les gris s&rsquo;entrelacent, Chabrol livre un trompe-l&rsquo;&oelig;il bigarr&eacute;, &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur duquel chacun &ndash; le spectateur mais aussi les protagonistes &ndash; cherche &agrave; distinguer le vrai du faux.&nbsp;&ldquo;On a beau porter des gants, explique Viviane Sterne au cours d&rsquo;une s&eacute;ance de jardinage,&nbsp;on a toujours les mains sales.&rdquo;&nbsp;Dans le tapis des id&eacute;es re&ccedil;ues, le cin&eacute;aste tisse brillamment une intrigue &agrave; la tonalit&eacute; badine, glisse des mots d&rsquo;auteurs et des sc&egrave;nes impertinentes. Derri&egrave;re le rire de l&rsquo;ogre se cache une description au vitriol de cette France de la fin du XXe si&egrave;cle o&ugrave; le ch&ocirc;mage flambe et les magouilles vont bon train. Un grand cru chabrolien.

Un thriller intense plong&eacute; dans un &eacute;pais brouillard breton : un&nbsp;tr&egrave;s bon&nbsp;Chabrol, avec Sandrine Bonnaire et&nbsp;Jacques Gamblin.

Au coeur du mensonge

&Agrave; 60 ans, le colonel Victor forme avec la jeune et charmante Betty un atypique duo d&rsquo;escrocs. Betty aguiche puis endort leurs proies &ndash; de na&iuml;fs commerciaux ou congressistes &ndash;, rep&eacute;r&eacute;es dans les h&ocirc;tels et les casinos de province, avant que Victor ne les d&eacute;pouille. Non sans une certaine &eacute;thique, car en se contentant de peu, ils &eacute;vitent d&rsquo;attirer sur eux l&rsquo;attention de la police. Quand le tandem d&rsquo;aigrefins se rend en Suisse, Betty y s&eacute;duit Maurice, un fringuant tr&eacute;sorier qui transporte 5 millions de francs suisses. Cette d&eacute;couverte les entra&icirc;ne sur un terrain peu familier : celui du trafic de devises et du blanchiment d&rsquo;argent&hellip;&nbsp;

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Entre pitreries et noirceur, Michel Serrault excelle dans le r&ocirc;le du voyou bougon, tandis qu&rsquo;Isabelle Huppert d&eacute;ploie ses charmes en piquante arnaqueuse. Dans ce film &quot;l&eacute;ger comme une bulle de savon&quot;, dixit Chabrol, le cin&eacute;aste s&rsquo;amuse pour le plus grand plaisir du spectateur !

The Swindle

Une histoire d&#39;escrocs entre Isabelle Huppert et Michel Serrault, sign&eacute;e Claude Chabrol.

Claude Chabrol

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