à ne pas rater
à ne pas rater
à ne pas rater
à ne pas rater
à ne pas rater

A.I. Intelligence artificielle

2001

Science-fiction

Etats-Unis

0avis

  Abandonné par sa mère adoptive, un enfant-robot fait tout pour la retrouver. Signé Spielberg, un conte SF à l'aura crépusculaire.

Dans un monde ravagé par le dérèglement climatique, les "méca", des androïdes, font marcher l'économie. Le professeur Hobby s’emploie d'ailleurs à mettre au point un robot plus avancé, capable d'aimer. Son entreprise propose à Monica et Henry, qui tentent de commencer à faire le deuil de Martin, leur fils mourant, d'accueillir ce méca nouvelle génération. Baptisé David et très attachant, celui-ci fait fondre les réticences de Monica. Mais Martin guérit et une rivalité toxique naît entre les deux garçons. Monica refuse de rendre David à l'usine, qui le détruira. La mort dans l'âme, elle l'abandonne dans la forêt. Dès lors, l'enfant-robot n'aura de cesse de la retrouver.

 

Troublante hybridation

Une planète submergée par les océans, les méandres de l'intelligence artificielle, des robots vus comme une menace, traqués, au ban de la société : sorti il y a seize ans, ce film, échafaudé sur les cendres d'un projet de Kubrick, prouve une fois de plus le talent visionnaire de Spielberg. S'il montre avec subtilité à quel point la présence d'un androïde – si "humain" qu'il en est angoissant – brouille les repères, "A.I. "convoque aussi, sous le manteau de la science-fiction, les obsessions du cinéaste : la persécution des juifs, à travers celle des robots, et l'enfance meurtrie, plongée trop tôt dans le chaos de l'âge adulte. C'est d'ailleurs un méca prostitué, campé par un Jude Law clownesque, qui, tel un sulfureux (mais dévoué) mentor, guide David dans cet univers dévoyé. Une troublante hybridation entre conte naïf et science-fiction crépusculaire.

Galerie photos

Vous aimerez peut-être aussi...