Jour 7 – Lundi 14 novembre Dans le Jutland, Borch et Sarah ont découvert le lieu où a été assassinée Louise Jelby deux ans et demi plus tôt : un hangar à bateaux désaffecté. Mais le ravisseur d'Emilie Zeuthen parvient à les y enfermer et menace de les asphyxier s'ils ne lui livrent pas le carnet noir que détient Borch. Un petit garçon y a noté les numéros de toutes les voitures qui ont traversé sa ville à l'époque du meurtre de Louise. Celle-ci avait été vue pour la dernière fois en train de monter dans une berline noire officielle, conduite vraisemblablement par son assassin. Les deux enquêteurs parviennent à se libérer, mais leur agresseur s'enfuit avec le carnet, non sans avoir été blessé par Sarah. Or, la voiture du Premier ministre, mais aussi celle d'Ussing, le leader de l'opposition, sont toutes les deux mentionnées dans le carnet. À Copenhague, Brix découvre que le kidnappeur a seulement feint de tuer Emilie. Robert Zeuthen, qui venait d'organiser les funérailles, décide alors de rechercher lui-même sa fille… Recette gagnante   Dans le droit fil des précédentes, cette troisième et dernière saison de The Killing boucle magistralement une trilogie policière d’une rare densité. Soren Sveistrup, le scénariste, resserre subtilement le cadre sur son héroïne. Tout en retenue et en ambiguïté, Sofie Grabol oscille avec maestria entre vaillance et fragilité. Avec la réapparition d’un amour de jeunesse, ses tentatives incertaines pour retrouver son fils permettent à son personnage de gagner en profondeur, et laissent le spectateur souffler (un peu) face au cours anxiogène des événements.