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Le Jeûne, une nouvelle thérapie ? - poche

Santé et bien-être

12avis

Support physique :

Récompenses:

L'auteur a reçu le prix Albert Londres pour son film documentaire La justice des hommes en 2002.

"En tant que médecin, ces données m'ont impressionné, et j'ai décidé de faire moi-même l'expérience d'un jeûne de 8 jours."
Christophe André

"Une enquête passionnante sur les puissant mécanismes d'autorégulation du corps induits par le jeûne."
Le Nouvel Obs

Et si le jeûne était une méthode simple et efficace pour traiter de nombreuses maladies ? Question provocante, scandaleuse même, pour certains tenants du dogme médical.Version poche, avec une postface inédite de l'auteur.

Pourtant, depuis le docteur Henry Tanner qui jeûna quarante jours en 1880 à New York sous la surveillance de ses confrères, jusqu’au biologiste américain Valter Longo qui fait jeûner aujourd’hui des souris atteintes de cancer avec des résultats stupéfiants, les études scientifiques sur le jeûne ne manquent pas. Qui sait par exemple que chercheurs et médecins russes, depuis les années 1950, ont soigné par le jeûne des milliers de patients ? C’est cette histoire que Thierry de Lestrade restitue dans ce livre remarquablement documenté, fruit d’une longue enquête. Jeûner est-il dangereux ? Quels sont les mécanismes du jeûne ? Peut-on en mesurer les effets ? Quelle est son action sur les cellules cancéreuses ? À toutes ces questions, et à bien d’autres, les chercheurs ont donné des réponses, souvent surprenantes. Se dessine alors une autre histoire de la médecine, où l’approche globale du soin a été écartée au profit d’une vision du corps comme simple assemblage de pièces interchangeables. Or, dans les pays occidentaux, cette médecine moderne ne parvient pas à enrayer la baisse de l’espérance de vie en bonne santé. Face à ce constat, la pratique du jeûne, si ancienne, apparaît comme une thérapie nouvelle.
Le jeûne agit comme un révélateur. Car s’il fait peur au niveau individuel – qui n’a pas peur du manque ? –, il effraie encore plus sur le plan collectif. Sommes-nous prêts à penser le monde autrement ? À penser notre système de santé autrement, à penser notre rapport au soin et au corps différemment ?
Dans une société où la logique consumériste est poussée à l’absurde, le jeûne pose une question paradoxale : « Moins peut-il être plus ? »

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