Galerie photo de Apocalypse Now Final Cut
Apocalypse Now Final Cut
2019
Patrimoine
Etats-Unis
Récompenses:
Pour la version courte :
Festival de Cannes 1979 - Palme d'or et prix Fipresci
Oscars 1980 - Meilleurs image et son
Golden Globes 1980 - Meilleurs réalisateur, acteur dans un second rôle (Robert Duvall) et musique
Réalisation : Francis Ford Coppola
Scénario : John Milius, Francis Ford Coppola, d'après le roman de Joseph Conrad
Avec : Marlon Brando, Martin Sheen, Robert Duvall, Frederic Forrest, Albert Hall, Sam Bottoms, Larry Fishburne, Dennis Hopper, Aurore Clément
Production : Zoetrope Corporation
L'ultime version, et "la meilleure au monde" selon Francis Ford Coppola, de son film monstre, génial et fou sur la guerre du Viêtnam, qui symbolise à la fois l'apothéose et l'agonie de la culture pop.
Dans une chambre d'hôtel de Saigon, le capitaine Willard délire dans une torpeur suicidaire quand il est emmené pour une mission secrète. L'état-major le charge d'éliminer un haut gradé, le colonel Kurtz, qui, après une carrière exemplaire, s'est retranché dans la jungle cambodgienne à la tête d'un bataillon de soldats autochtones et, devenu incontrôlable, mène sa propre guerre avec des méthodes "malsaines". Un petit bateau de la marine, manœuvré par un équipage de quatre hommes, doit permettre à Willard d'approcher Kurtz en remontant un fleuve à travers la jungle. L’entreprise débute avec le bombardement sauvage d'une zone côtière favorable au Viêt-cong par les hélicos du colonel Kilgore (littéralement "Tue-carnage"), au son de la "Chevauchée des Walkyries" de Wagner. "J'aime l'odeur du napalm, le matin…"
Un soldat jeune, déjà brisé, traverse en témoin les cercles de l'enfer, en autant d'étapes hallucinées, jusqu’"au cœur des ténèbres", où l'attend un reflet inversé de lui-même : un vieux soldat accusé de dérive sanguinaire, entouré de recrues tribales dont la barbarie ne diffère en rien de celle qu'il a contemplée en chemin. En 2019, quarante ans après ce Festival de Cannes où, incapable de venir à bout de son œuvre monstre, Francis Ford Coppola avait présenté deux fins différentes, le cinéaste a présidé à la restauration et au (léger) remontage de la version longue, dite "Redux", sortie en 2000. Plus courte de treize minutes, mais surtout, bénéficiant d'une qualité d'image et de son qui permet, a estimé son créateur, de "voir, entendre et ressentir" son film comme il l'avait lui-même rêvé, cette ultime variante sortie en salles en 2019, s'avère donc la véritable "director's cut".
Elle permet de savourer mieux encore la puissance de feu intacte d’un monument du cinéma, incarné par des acteurs habités, dont bien des séquences ont remplacé les images réelles de la guerre du Viêtnam dans l'imaginaire contemporain, même chez ceux qui ne l'ont pas vu. À la fois apogée et tombeau de la pop culture, comme le fut le conflit lui-même, cette fresque visionnaire, qui s'ouvre et se clôt avec la chanson hypnotique des Doors "The End", garde aussi toute sa portée philosophique : l'homme qui aime et celui qui tue, comme le murmure Aurore Clément à l'oreille de Martin Sheen, sont la même personne.
Par Marie C., le 2 janvier 2017
Muni d 'un scénario solide et pertinent, ce dessin animé divisera par l’étrangeté de son univers. À voir au moins une fois tout de même.
Par Andrea T., le 20 décembre 2016
Un dessin animé original, français (et tchèque) qui plus est, mais malheureusement un peu trop court et pas assez développé pour en faire un réel chef-d'oeuvre. L'animation est bancale mais vu les moyens habituellement alloués à Un dessin animé original, français (et tchèque) qui plus est, mais malheureusement un peu trop court et pas assez développé pour en faire un réel chef-d'oeuvre.Lire la suite
Par Aziz B., le 1er décembre 2016
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