Sweet sixteen
2002
Drame
Royaume-Uni
Scénario : Paul Laverty
Acteurs : Martin Compston (Liam), William Ruane (Pinball), Michelle Coulter (Jean), Annmarie Fulton (Chantelle), Michelle Abercromby (Suzanne), Gary McCormack (Stan), Tommy McKee (Rab), Calum McAlees (Calum)
Image : Barry Ackroyd
Montage : Jonathan Morris
Musique : George Fenton
Producteurs : Alta Films SA/Tornasol, BBC, Scottish Screen, Sixteen Films, Road Movie Filmproduktion
L’itinéraire d’un jeune garçon livré à lui-même et lancé dans une quête du bonheur à l’issue tragique. Un drame bouleversant signé Ken Loach.
Greenock, petite ville portuaire d’Écosse sinistrée par les années Thatcher. Flanqué de son meilleur ami Pinball, Liam avance dans l’existence en dissimulant sous une éternelle casquette deux yeux brillants d’espièglerie et de rage. Car entre un beau-père violent et une mère droguée qui soigne sa dépendance en prison, Liam n’en finit plus d’encaisser des bleus à l’âme et au corps. Mais envers et contre tout, il caresse l’espoir de lendemains meilleurs. Il s’est mis en tête d’offrir à sa mère, qui doit sortir de prison pour fêter ses 16 ans, une caravane au bord de l’eau.
The kid, années 2000
Ce qui frappe d’abord dans Sweet sixteen, c’est sa force vitale. Ici, tout est cassures, violences, élans d’espoir et déferlantes d’émotion. Les personnages tirent leur force dramatique de leur authenticité. S’ils possèdent le goût salé de la réalité, c’est peut-être que Ken Loach a choisi pour les incarner des interprètes pour la plupart non professionnels, issus de la région sinistrée qu’il décrit. Avec ses postures et sa verve, le jeune Martin Compston incarne un Liam criant de vérité. Autour de la figure centrale de son héros, un ange promis à la déchéance, Ken Loach signe une dénonciation féroce du système libéral à l’anglaise, dont les exclus se réfugient dans la délinquance et la drogue. Liam est ainsi le symptôme d’un monde déserté par les adultes, dans lequel la désespérance se refile comme une maladie contagieuse. Tout en faisant ce constat amer, Ken Loach s’offre des échappées du côté du burlesque : à la dureté du monde des adultes, Liam oppose ses facéties et ses provocations toutes juvéniles, avant de basculer dans la tragédie. Ce Kid version écossaise des années 2000 a tout pour émouvoir.
Par Marie C., le 2 janvier 2017
Muni d 'un scénario solide et pertinent, ce dessin animé divisera par l’étrangeté de son univers. À voir au moins une fois tout de même.
Par Andrea T., le 20 décembre 2016
Un dessin animé original, français (et tchèque) qui plus est, mais malheureusement un peu trop court et pas assez développé pour en faire un réel chef-d'oeuvre. L'animation est bancale mais vu les moyens habituellement alloués à Un dessin animé original, français (et tchèque) qui plus est, mais malheureusement un peu trop court et pas assez développé pour en faire un réel chef-d'oeuvre.Lire la suite
Par Aziz B., le 1er décembre 2016
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