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Une métamorphose iranienne

Société

9avis

Support physique :

Une plongée en apnée dans le système totalitaire Kafkaïen mis en place par le régime iranien."Un roman graphique bouleversant"

Le cauchemar de Mana Neyestani commence en 2006, le jour où il dessine une conversation entre un enfant et un cafard dans le supplément pour enfants d’un hebdomadaire iranien. Le problème étant que le cafard dessiné par Mana utilise un mot azéri; et les azéris, peuple d’origine turc vivant au nord de l’Iran, sont depuis longtemps opprimés par le régime central. Pour certains d’entre eux, le dessin de Mana est la goutte d’eau qui fait déborder le vase et un excellent prétexte pour déclencher une émeute. Le régime de Téhéran a besoin d’un bouc émissaire, ce sera Mana. Lui et l’éditeur du magazine sont arrêtés et emmenés dans la prison 209, une section non-officielle de la prison d’Evin, sous l’administration de la VEVAK, le Ministère des renseignements et de la sécurité nationale.

Alors que les deux hommes subissent des semaines d’isolement et d’interrogatoires, les azéris organisent plusieurs manifestations anti-gouvernementales sévèrement réprimées par les autorités qui feront tirer sur les manifestants, faisant de nombreuses victimes.

Après deux mois de détention, Mana obtient un droit de sortie temporaire. Il décide alors de s’enfuir avec sa femme. Après un long périple qui les fera passer par les Émirats arabes unis, La Turquie et la Chine, ils s’installeront en Malaisie en 2007 et rejoindront Paris en 2011.

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