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Paris couture 1945-1968

2016

Mode

France

30avis

À travers le portrait des grands créateurs de l’époque et de leurs excentriques clientes, l’évocation élégante et tout en archives, d’un monde à jamais disparu.

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la haute couture parisienne se remet en ordre de marche. Les soldats alliés stationnés dans la capitale en profitent pour faire des emplettes tandis que l’aristocratie féminine, libérée des restrictions, ravive avec bonheur ses rituels mondains, drapée dans des robes de petit dîner, de danse, de cocktail ou de grand soir. Les cousettes s’activent alors dans les ateliers pour concrétiser cette splendide renaissance esquissée par des créateurs de génie. Aussi brillant qu’inaccessible, Cristóbal Balenciaga, qui a fui la guerre civile espagnole, excite la curiosité des clientes et des journalistes. De son côté, le flamboyant Jacques Fath multiplie les fêtes costumées dans son château. Bientôt, deux audacieux modélistes inaugurent leurs maisons de couture : Pierre Balmain et Christian Dior, soutenus par une presse féminine démuselée. Suivent l’immense – par la taille comme par le talent – Hubert de Givenchy et le prodige Yves Saint Laurent, tandis que, tapie dans l’ombre de l’exil, mademoiselle Chanel prépare un retour risqué…

Crépuscule
Narré par Lambert Wilson, ce très classieux film d’archives, saturé de robes plus éblouissantes les unes que les autres, capte, sur deux décennies, le rayonnement sans égal et le crépuscule de la haute couture française, inexorablement réduite au rôle de vitrine du prêt-à-porter sous l’effet de la concurrence étrangère et de la démocratisation de la mode.

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