S'éclipsant de la galerie d'art moderne, où elle travaille avec Julie, sa meilleure amie, Hélène Dewallon rejoint pour un rendez-vous coquin Svend Petersen, son jeune amant. Lorsque ce dernier succombe à une crise cardiaque au cours de leurs ébats, Hélène, prise de panique, prend la fuite. Ébranlée par l'événement, elle tente de cacher son désarroi à son mari, Henri. Dirigeant d'un grand laboratoire pharmaceutique, celui-ci a décidé de se lancer en politique et réclame son soutien pour la campagne électorale qui s'annonce difficile. Mais alors qu'Hélène pense son secret bien gardé, une certaine Alice Mercier demande à lui parler. La jeune femme tient à lui remettre la pochette contenant ses papiers d'identité et qu'elle a oubliée dans l'appartement de Svend…

Semer le trouble
Qui est vraiment Alice ? Que cherche-t-elle à obtenir d'Hélène ? De sous-entendus en menaces voilées, l'inconnue tisse insidieusement sa toile autour de l'épouse adultère, la suit, lui offre des fleurs, l'invite chez elle, s'immisce dans son existence… Mais quel but poursuit-elle ? Produit par Bruno Solo et Garance Bonfanti-Vincent, réalisé par Gabriel Le Bomin (Les fragments d'Antonin), adapté par Gilles Taurand (Les adieux à la reine, Réparer les vivants), ce téléfilm, libre adaptation de Spirales, un roman de Tatiana de Rosnay, distille une atmosphère étouffante autour de son solide trio d'acteurs : Patrick Timsit (Baisers cachés) dans le rôle du mari attentionné et lancé en politique, Astrid Whettnall (Baron noir, Nos patriotes) dans celui de l'épouse que la culpabilité et la suspicion font chanceler, et Sophie Quinton (Fiertés, Illégitime, 38 témoins) en candide venant semer le trouble. Il y a une pointe de Harry un ami qui vous du bien dans ce suspense psychologique à l'intrigue pesante, et le malaise peine à se dissiper après un final aussi amoral qu'inattendu.