Le fabuleux destin d'Elisabeth Vigée Le Brun, peintre de Marie-Antoinette
2015
Beaux-arts
France
Auteur: Jean-Frédéric Thibault
Producteurs : ARTE France, Illégitime Défense, en partenariat avec la RMN
Ce docu-fiction retrace le roman d’aventures d'Élisabeth Vigée Le Brun, à l’heure où le Grand Palais lui consacre une première rétrospective.
Parmi les représentations conservées d’elle, figure le magnifique Autoportrait au chapeau de paille peint en 1782, après un voyage à Anvers, où elle découvre le génie de Rubens. Élisabeth Vigée Le Brun (1755-1842) est alors au sommet de son art. À une époque où la peinture relève presque exclusivement de la sphère masculine, elle s’impose comme l’une des meilleures portraitistes de son temps, elle "qui savait si bien embellir les visages et exprimer les âmes", confie une spécialiste. Enfant prodige formée par son père, elle a débuté à 14 ans.
"Regard perdu"
Alors que nobles et bourgeois veulent posséder leurs portraits, son talent est recherché. Belle, elle suscite le désir. Pour éviter les regards appuyés des sujets masculins, elle invente le "regard perdu", où le modèle fixe le lointain. Un effet romantique qu’elle crée et qui lui assure le succès. En 1778, elle devient la peintre de Marie-Antoinette. L’artiste sait adoucir les défauts de la reine. Avant la Révolution, Élisabeth Vigée Le Brun fuit la France. Durant cet exil de treize ans, elle se rend en Italie, en Autriche, en Angleterre, en Suisse, en Russie. Les cours d’Europe la sollicitent, mais elle conserve sa liberté quand elle refuse de réaliser le portrait du pape Pie VI qui veut lui imposer de travailler voilée. Cette ambitieuse excelle aussi dans la peinture d’histoire, genre pourtant réservé aux hommes. Le film brosse le portrait de cette peintre d’exception que l’histoire, écrite au masculin, fit longtemps passer au second plan. Fondé sur ses mémoires et alternant scènes de fiction, archives, et témoignages de spécialistes, il nous éclaire sur cet extraordinaire destin et sur la modernité du regard de l’artiste.
Élisabeth Louise Vigée Le Brun au Grand Palais à Paris du 23 septembre 2015 au 11 janvier 2016
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Muni d 'un scénario solide et pertinent, ce dessin animé divisera par l’étrangeté de son univers. À voir au moins une fois tout de même.
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