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Borsalino & Co. - Version restaurée

1974

Patrimoine

France

0avis

La suite, mélancolique, de Borsalino, conçue sur mesure pour un Alain Delon sanglé dans sa solitude.

Après la mort de son alter ego, François Capella, tué par les hommes de Volpone, le chef de gang Roch Siffredi cherche à se venger. Il fait jeter d'un train en marche un homme qui se révèle être le frère de son ennemi. De retour à Marseille, il subit de sanglantes représailles : les sbires de Volpone ont plastiqué son music-hall, incendié son cercle de jeux et vitriolé l'une des prostituées qui travaillent pour lui. Désabusé – et révoqué –, l'inspecteur Fanti, avec qui Siffredi entretient des rapports cordiaux, conseille au truand d'abandonner la partie : lié aux milieux d'extrême droite, Volpone est puissant. Mais c'est mal connaître Siffredi…

 

Aura solitaire

Après s'être disputé la vedette avec Jean-Paul Belmondo dans Borsalino, Alain Delon, à la fois acteur et producteur, s'est concocté une suite sur mesure et sans rival. Exit l'exubérance "bébelienne" du premier opus. Le film se concentre sur une vengeance impitoyable qui va déclencher une nouvelle guerre des gangs à Marseille, avec, en arrière-plan, la montée du fascisme. Ce Delon minéral et iconique pousse à son paroxysme la figure de truand solitaire et méthodique inventée par Melville dans Le samouraï. Et ça marche. Le jazz élégant de Claude Bolling, les vues impeccables de Marseille et jusqu'au regard absent de la star, qui paraît d'autant plus seule qu'elle est entourée de faire-valoir, tout concourt à nimber de mélancolie ce film de gangsters, entre deux fusillades efficaces.

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